D'après RSF, au moins quatre journalistes sont détenus dans une cellule du commissariat de police de Monrovia, la capitale, notamment Stanley Sankor et James Lloyd du 'Analyst Newspaper'. La police a également fermé les locaux de la publication, a précisé RSF ce mercredi.
Selon le chef de la police, Paul Mulbah, cité par RSF, plusieurs articles publiés par le journal « empoisonnent l'esprit du peuple ». Depuis la proclamation de l'état d'urgence au Liberia vendredi (8 février), le journal a publié des articles portant des titres tels que « Les Libériens sombrent dans l'horreur » », « « Quels sont les droits et les libertés que le Président peut suspendre ? »
En demandant la libération immédiate des journalistes et la réouverture des locaux, le secrétaire général de RSF, Robert Ménard a indiqué que les autorités libériennes ne doivent pas se servir de l'état d'urgence comme « prétexte pour censurer et museler la presse indépendante ».
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