Joao Vaz Manela, vice-président de la Liga Guineense dos Direitos Humanos (LGDH), a été arrêté samedi, a confirmé à IRIN une source des droits de l'homme à Bissau. Le mandat d'arrêt contre l'ex-président de la LGDH, Fernando Gomes, a été émis lundi, d'après l'agence de presse portugaise Lusa. M. Gomes, qui est retourné à Bissau mardi en provenance du Sénégal, a récusé les accusations, a rapporté Lusa.
M. Bernard a indiqué que la fédération a décidé de suspendre le programme, établi avec l'appui de la Communauté européenne (CEE) et du Ministère de la coopération française, car « les conditions politiques locales ne permettent pas une coopération appropriée avec les organisations non gouvernementales locales ». La décision a été annoncée au terme d'une mission de six jours d'une équipe de la FIDH, qui s'était rendue à Bissau pour préparer la mise en oeuvre des activités du programme. La mission a quitté Bissau mardi, soit un jour après avoir vainement tenté de discuter pendant trois heures avec le président Kumba Yala, en vue de le persuader de mettre fin aux poursuites contre les militants des droits de l'homme, a expliqué M. Bernard. Il a souligné qu'il était impossible de développer
des mécanismes de coopération avec les groupes locaux de défense des droits de l'homme alors que les militants sont la cible de la répression.
"Nous lançons un appel ferme au président et aux autorités de la Guinée-Bissau pour qu'ils cessent les poursuites contre les militants des droits de l'homme qui semblent contrevenir aux obligations internationales de la Guinée-Bissau », a déclaré M. Bernard. Il a informé que son organisation avait contacté le Représentant spécial de l'ONU pour les défenseurs des droits de l'homme afin de trouver une solution rapide et inconditionnelle à ce problème.
Le programme, financé par le biais du Bureau humanitaire de la CEE (ECHO), couvre la Guinée-Bissau et d'autres nations africaines. Ses objectifs consistent à appuyer les ONG locales des droits de l'homme, à contribuer à l'éducation et à la prise de conscience dans le domaine des droits de l'homme, à promouvoir et à renforcer la primauté du droit en réaffirmant et en rehaussant l'indépendance du système judiciaire, et à veiller à la promotion du respect des droits de l'homme et des processus de démocratisation.
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