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Le ministre belge prie les rebelles de rejoindre le processus de paix

Le secrétaire d'Etat belge chargé de la coopération internationale, Eddy
Boutmans, a prié les mouvements rebelles impliqués dans la guerre civile qui déchire le Burundi depuis huit ans, de mettre un terme aux hostilités et de rejoindre le processus de paix.

" Il y a beaucoup de pauvreté et de massacres au Burundi. Les rebelles
doivent rejoindre le processus de paix pour mettre un terme au conflit, "
a-t-il déclaré lundi, cité par AP.

M. Boutmans faisait référence aux mouvements rebelles suivants : le Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la
démocratie et les Forces nationales de libération. Ces deux mouvements ont
refusé de participer à l'Accord de paix d'Arusha, signé par 19 partis
burundais en août 2000.

M. Boutmans a indiqué que le Belgique apporte son soutien total aux efforts
de paix et à la reconstruction du Burundi, ancienne colonie belge, a
rapporté une agence de presse tanzanienne, Internews. La Belgique a débloqué cinq millions de dollars pour les 701 soldats de la force sud-africaine déployés au Burundi afin d'assurer la sécurité des politiciens rentrés d'exil pour occuper des fonctions au sein du gouvernement.

" Nous soutenons les accords conclus par les partis burundais en vue de
mettre un terme à la guerre, " a déclaré M. Boutmans à AP.

Dirigeant une délégation de sept émissaires, il effectuera une visite
officielle de cinq jours en Tanzanie, à la frontière du Burundi qui abrite
près de 350 000 Burundais. Les Burundais, à l'ouest de la Tanzanie,
reçoivent une aide du bureau du Haut commissaire des Nations Unies pour les
réfugiés. Un autre groupe, composé d'environ 470 000 Burundais vivent en
Tanzanie dans des zones d'installation de réfugiés ou dans des villages mais
ne reçoivent aucune aide.

Parallèlement, le président burundais Pierre Buyoya et son homologue
tanzanien Benjamin Mkapa doivent tenir des discussions ce jeudi en Tanzanie
pour évoquer la question d'une trêve entre le gouvernement et les forces
rebelles hutues du Burundi, a rapporté Internews.

Le gouvernement transitoire, mis en place au Burundi en novembre 2001, est
dirigé par un président tutsi, Pierre Buyoya et un vice-président hutu,
Domitien Ndayizeye. Les deux hommes dirigeront la première moitié de la
période de transition de trois ans, et seront remplacés par un président
hutu et vice-président tutsi pour la seconde moitié de la transition.

Quelque 250 000 personnes ont été tuées au cours du conflit burundais qui a éclaté en 1993 lorsque des soldats parachutistes ont assassiné le premier président hutu, élu démocratiquement au Burundi, Melchior Ndadaye.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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