embuscades, notamment sur les routes principales situées à l'ouest et au sud
du pays, ont indiqué mardi à IRIN des sources diplomatiques et officielles.
Le porte-parole de l'armée burundaise, Augustin Nzabampema, a déclaré à IRIN
qu'il y avait eu une embuscade à Gihanga, sur l'axe routier principal
reliant la capitale Bujumbura et Cibitoke à l'ouest en fin de semaine, mais
aucun décès n'a été signalé à la suite de cet incident. " Il semble que le
conducteur soit parvenu à semer ses attaquants mais son véhicule a été
endommagé par les balles, " a-t-il déclaré.
Une source diplomatique contactée par IRIN a confirmé qu'il y avait eu deux
embuscades à Gihanga ces derniers jours, ajoutant que le bilan officiel des
victimes n'était pas encore connu. " J'ai entendu dire que les embuscades
survenues dans cette région n'auraient pas fait plus de deux ou trois morts.
"
Il a ajouté qu'il y avait eu d'autres embuscades dimanche sur la route
reliant Bujumbura à Rumonge à Kabezi (au sud de Bujumbura) dont une attaque
lancée contre un véhicule de transport public. D'autres embuscades ont eu
lieu à Muhama et à Gitanga dans le sud.
" Ces attaques ont lieu fréquemment, et vendredi [25 janvier], les employés
des transports publics ont menacé d'arrêter de faire la navette sur ces axes
routiers en l'absence de patrouilles armées, " a-t-il dit. " Le problème,
néanmoins, c'est que la plupart de ces véhicules circulent aux mauvaises
heures - soit trop tôt soit trop tard - lorsque l'armée n'est pas encore
arrivée aux postes de patrouille ou en fin de journée lorsque les soldats
assurant la surveillance à ces postes sont déjà partis, " a-t-il expliqué.
" Voyez-vous, presque toutes les attaques ou embuscades ont lieu entre 15.30
heures et 17 heures, ou parfois avant 8 heures du matin TU, " a-t-il
expliqué. Il a ajouté que la situation sécuritaire restait " volatile " dans
le pays.
Des responsables du gouvernement, cités par Reuters, ont déclaré lundi que
11 personnes, dont un enfant et une femme âgée, ont été tuées au cours
d'embuscades et lors d'affrontements entre les rebelles et les troupes
gouvernementales près de la capitale, Bujumbura. Les rebelles avaient ouvert
le feu dimanche matin sur un minibus circulant non loin de Kabezi, au sud de
Bujumbura, tuant trois civils, ont déclaré les fonctionnaires.
" Cette attaque s'est produite moins de 24 heures après une autre embuscade
à Gitaza (au sud de Bujumbura) lorsque les rebelles avaient tué trois
personnes dont deux civils, " a déclaré à Reuters Balthazar Ntamahungiro, le
gouverneur de la province de Bujumbura Rural.
Par ailleurs, les autorités locales, citées par Reuters, ont confirmé qu'au
moins cinq rebelles présumés avaient été tués le 25 janvier, au cours
d'affrontements avec une patrouille armée survenus également dans le sud de
Bujumbura.
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