Les accrochages se seraient produits lundi lorsque des militants armés ont tenté de monter à bord d’une plate-forme pétrolière en mer près de l’île Brass, juste au large de la côte atlantique. "Le contingent naval basé dans les installations de la compagnie pétrochimique Agip à Brass a répondu à un signal de détresse provenant de la plate-forme et a échangé des coups de feu avec les militants", a expliqué à IRIN un habitant de l’île, Nimi Eke-Spiff. Il a indiqué que sept personnes au moins, notamment cinq militants et deux membres de la force navale, ont été tuées durant l’incident.
D’autres habitants de la région ont informé que de nouveaux affrontements ont eu lieu mardi lorsque les forces de l’ordre ont envahi la communauté de Lilama, voisine, pour rechercher des embarcations que les jeunes auraient présumément prises à la compagnie pétrolière. Un nombre indéterminé de personnes sont mortes pendant une fusillade entre les militants armés et les forces gouvernementales. Des centaines d’habitants auraient fui la région.
Cependant, le colonel Felix Chukwuma, le porte-parole de l’armée à Lagos, a nié qu’il y a eu une opération militaire récemment dans la région. "Je ne suis pas au courant que l’armée ait été engagée dans aucune opération dans la région comme cela a été décrit", a-t-il déclaré à des journalistes mardi.
La zone affectée se situe dans le Delta du fleuve Niger, oú pendant la dernière décennie, des militants armés ont fréquemment attaqué des installations pétrolières, pris des otages et perturbé les opérations, pour réclamer davantage d’aménités et un accès accru à la richesse pétrolière générée par leur région.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions