1. Accueil
  2. West Africa
  3. Liberia

Les civils sont devenus une cible dans le conflit armé, affirme Amnesty

Les civils sont devenus les principales cibles dans le conflit entre les forces gouvernementales et les combattants de l'opposition armée dans le comté de Lofa, au nord du Liberia, a affirmé mardi dans un communiqué l'organisation mondiale des droits de l'homme, Amnesty International (AI).

AI, qui s'est alarmée devant ce phénomène, a indiqué qu'une visite récente de chercheurs dans ce pays de l'Afrique de l'Ouest a révélé que « ceux responsables de ces abus incluent les Forces armées du Liberia, l'Unité anti-terroriste et la police nationale, ainsi que les groupes armés de l'opposition basés chez son voisin, la Guinée.
L'opposition armée de la Sierra Leone, le Front révolutionnaire uni (RUF), qui se bat contre les forces de sécurité libériennes, s'est aussi rendue responsable d'atteintes aux droits de l'homme contre des civils libériens ».

"La communauté internationale doit prendre des mesures urgentes et concrètes pour protéger les populations vulnérables de nouvelles atteintes aux droits de l'homme. Le conflit armé, qui s'est étendu il y a une semaine au comté de Gbopulu, a éclaté en 1999. Amnesty International a recueilli des informations sur des abus continus des droits de l'homme, notamment la torture pendant la détention au secret, le viol des femmes et des filles, le recrutement militaire forcé des hommes et des garçons, et le meurtre, depuis le milieu de l'an 2000 », précise le communiqué.

Au cours des dernières semaines, a-t-elle ajouté, le ciblage des civil s est devenu de plus en plus arbitraire, et toutes les ethnies sont en danger. Auparavant, les membres de l'ethnique mandingo étaient le premier groupe cible et les premières victimes des abus des droits de l'homme. Des sources gouvernementales, a-t-elle poursuivi, ont fait état depuis décembre 2001 de massacres d'envergure et d'autres attaques contre les civils dans le comté de Gbopulu par des "dissidents".

AI a exhorté les agences humanitaires travaillant dans les camps pour déplacés, notamment les agences de l'ONU, et la Commission libérienne de reconstruction, réconciliation et réinstallation, à intensifier les stratégies visant à protéger les habitants locaux. Elle a aussi instamment invité tous ceux qui sont impliqués dans le conflit, le gouvernement libérien et les pays voisins, à coordonner leurs efforts.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

Partager cet article

Get the day’s top headlines in your inbox every morning

Starting at just $5 a month, you can become a member of The New Humanitarian and receive our premium newsletter, DAWNS Digest.

DAWNS Digest has been the trusted essential morning read for global aid and foreign policy professionals for more than 10 years.

Government, media, global governance organisations, NGOs, academics, and more subscribe to DAWNS to receive the day’s top global headlines of news and analysis in their inboxes every weekday morning.

It’s the perfect way to start your day.

Become a member of The New Humanitarian today and you’ll automatically be subscribed to DAWNS Digest – free of charge.

Become a member of The New Humanitarian

Support our journalism and become more involved in our community. Help us deliver informative, accessible, independent journalism that you can trust and provides accountability to the millions of people affected by crises worldwide.

Join