Il a assuré les diplomates que le gouvernement continuera de mettre en oeuvre l'accord de paix d'Arusha qui a abouti, le 1er novembre, à l'entrée en fonction d'une administration basée sur le partage du pouvoir, en dépit des nouvelles vagues d'attaques rebelles dans l'est du pays.
"La communauté internationale doit aussi en être extrêmement inquiète", a-t-il souligné. "C'est pour cela que nous pensons que la communauté internationale doit tout faire pour honorer les engagement qu'elle a pris, au cas ou les rebelles insistent dans leur refus de négocier". Ces groupes armés sont le Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défence de la démocratie(CNDD-FD) et le Parti de libération du peuple (Palipehutu-FNL).
Comme résultat de l'inauguration du gouvernement de transition, la Commission européenne a annoncé le 16 novembre une aide globale de 65 millions d'euros (58 millions de dollars) pour aider à réparer l'infrastructure sociale et économique du Burundi tels que les routes et les centres de santé. L'argent contribuera également au redressement économique, à l'appui à la transition démocratique, aux initiatives en vue de consolider la paix, ainsi qu'aux efforts tendant à la prévention et à la résolution du conflit.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions