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Le FNUAP propose 7 millions de dollars pour la santé reproductive

Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a recommandé un programme de 7 millions de dollars, destiné à aider le gouvernement rwandais à atteindre ses objectifs en matière de population et de développement pour 2002-2006.

"Le programme sera centré sur l'amélioration des services de santé reproductive, avec un accent particulier sur la communication pour un changement de comportement », a annoncé lundi à IRIN Dirk Jena, le représentant du FNUAP au Rwanda.

Le programme proposé a été formulé en consultation étroite avec les autorités nationales, d'après le FNUAP, et prend en compte les objectifs du gouvernement en matière de développement fixés dans son projet 'Vision 2020'. Le programme proposé cherchera, par ordre ou par priorité, à mettre fin à la mauvaise santé reproductive et aux pratiques basées sur la différence des sexes ; à améliorer les capacités de la banque de données sur la population et à renforcer les données pour la planification du développement national et décentralisé ; et à renforcer la participation limitée des ménages et de la communauté dans les nouveaux efforts de développement.

Bien que les emplacements ne soient pas encore choisis, le programme sera exécuté dans trois des onze préfectures. M. Jena a indiqué qu'une « attention particulière » sera accordée à la dissémination d'informations sur la santé reproductive ainsi qu'à des services aux jeunes. Soixante pour cent de la population, estimée à 8,6 millions d'habitants, a moins de 20 ans. La population jouit d'une « connaissance relativement bonne » de la façon de conserver une bonne santé de la reproduction », a-t-il ajouté, « mais ceci ne semble pas se traduire en des attitudes et des comportements aboutissant à une bonne santé reproductive ».

L'utilisation des contraceptifs modernes chez les femmes mariées en âge de reproduire est de 4 pour cent, a-t-il noté, "et l'usage du préservatif est encore moins prévalent ». L'utilisation du préservatif reste l'un des principaux moyens de lutte contre la propagation du VIH/Sida, a-t-il ajouté, et « cela ira de pair avec la promotion de l'utilisation des contraceptifs comme les contraceptifs oraux ». Le programme doit contribuer à une bonne santé sexuelle et reproductive, à la sensibilisation au fait que la taille réduite de la famille augmentera la qualité de vie et protégera le public contre le VIH/Sida et contre d'autres maladies sexuellement transmissibles, et aidera à faire reculer la pauvreté.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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