Lucien Messan, qui a purgé quatre mois sur une sentence de 18 mois de prison pour falsification, a été libéré en fin de semaine dernière après avoir été gracié par le président Gnassingbe Eyadema. M. Messan, rédacteur en chef de l'hebdomadaire privé 'Le Combat du peuple', a été condamné pour avoir signé une déclaration de l'Association des journalistes privés du Togo sans en avoir l'autorité. Alphonse Klu, de l'hebdomadaire 'Nouvel écho', a aussi été relaxé mardi de la prison civile de la capitale, Lomé. Il y était détenu depuis la mi-octobre à cause d'un article informant que plusieurs milliards de CFA (monnaie du Togo) avaient été découverts dans le sous-sol de la résidence d'une personnalité politique de renom. Rigobert Bassadou, directeur de publication des 'Echos d'Afrique', a aussi été relâché mardi. Il avait passé 24 heures dans la prison de la capitale pour diffamation à cause d'un article publié en septembre accusant un haut fonctionnaire de malversation, a rapporté le site en ligne de la République du Togo.
Cependant, Abdoul Ganiou Bawa, directeur de publication des 'Echos d'Afrique', reste en prison pour les mêmes chefs d'accusation que M. Bassadou. L'organisation de protection des journalistes Reporters Sans Frontières (RSF) a demandé aux autorités de libérer M. Bawa. Depuis le début de cette année, la presse privée est dans le collimateur des autorités, a indiqué RSF, en ajoutant que les autorités togolaises, notamment M. Eyadéma, étaient « trop sensibles » à la critique de la presse.
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