"Le désir de désordre existe, même à une échelle plus réduite qu'avant", a indiqué l'AFP en citant M. Oba. « Nous n'avons pas à occulter ce fait mais laisser les gens savoir qu'elle doivent être sur leurs gardes ».
Tandis que le recensement des électeurs du Congo, dont des centaines de milliers ont été déplacés par des années de guerre civile, est sur le point d'être achevé en octobre, Brazzaville a confirmé en début de mois qu'un référendum sur la nouvelle constitution sera organisé avant la fin de l'année. M. Oba a informé que la première étape du recensement - le comptage de la population - est terminée et que les officiers de l'administration en étaient à la deuxième étape, de correction et de révision des listes électorales. Après le référendum constitutionnel, des élections générales auront lieu dans l'objectif de garantir un régime présidentiel stable au Congo. « Nous pensons que les élections se dérouleront d'une manière organisée et produiront des résultats constructifs et fructueux », a-t-il préconisé.
Le président Denis Sassou-Nguesso du Congo subit la pression de ses partisans pour déclarer sa candidature aux élections présidentielles afin qu'il puisse transformer sa victoire militaire de 1997 contre son prédécesseur Pascal Lissouba en un triomphe électoral légitime
On estime que 20 000 personnes sont mortes et 800 000 autres ont été déplacées durant le conflit ethnique et politique des guerres civiles de 1993, 1997 et 1998, qui ont officiellement pris fin en 1999. Les combats ont surtout opposé les partisans de M. Nguesso, du nord, contre des groupes du sud, plus densément peuplé.
Depuis son indépendance de la France en 1960, près d'une douzaine de putschs et de soulèvements militaires se sont produits au Congo.
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