intercongolais car les discussions étaient une répétition des réunions
précédentes.
"Nous voulons nous réunir pour discuter de la destinée de notre pays, mais cela ne veut pas dire que nous n'avons pas le choix," a-t-il déclaré.
Sa déclaration a été interprétée par beaucoup de participants au dialogue
comme une menace de reprise de la guerre par le RCD. Le RCD est jusqu'à
présent le seul mouvement armé congolais dont le dirigeant a assisté au dialogue qui s'est ouvert lundi à Addis Abeba, en Ethiopie. Les leaders
absents incluent le président congolais Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba, le chef du Mouvement pour la libération du Congo (MLC).
"La présence physique de Joseph Kabila et de Jean-Pierre Bemba apporterait un
soutien considérable aux espoirs des Congolais," a déclaré M. Onusumba avant de quitter la réunion.
Le RCD, le MLC et les partis de l'opposition ont contesté la position du gouvernement, qui soutient que le dialogue ne peut dépasser le stade des
procédures tant que la réunion ne rassemblera pas plus de représentants, y compris des délégués des milices Mayi-Mayi. M. Onusumba a rappelé qu'il avait été convenu lors d'une réunion préliminaire au dialogue à Gaborone que des émissaires Mayi-Mayi fassent partie des cinq groupes existants devant participer au dialogue intercongolais en vertu de l'accord de cessez-le-feu de Lusaka. Les porte-parole du gouvernement insistent au contraire sur le fait que les Mayi-Mayi doivent former un groupe séparé. Selon le RCD, ceci n'était pas la position du gouvernement à Gaborone.
"Il n'est pas question de réviser l'accord de Lusaka," a ajouté M. Onusumba.
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