En dépit de la fermeture officielle des 1 000 km de la frontière du fleuve Oubangui, le trafic commercial a continué, sans être perturbé par les autorités.
Une source proche de l'ONU à Zongo, un village au nord de la RDC, a estimé que 20 000 réfugiés civils et militaires avaient fui la RCA durant les dix jours de violences qui ont suivi le coup de force avorté. La source a ajouté qu'il était fort probable que les réfugiés ne soient pas bien accueillis à Bangui dans un futur proche à cause de l'instabilité continue, et que cette situation était susceptible de se prolonger pendant plusieurs mois. Des membres du groupe Yakoma hésitaient à retourner, de crainte de représailles en raison de leur appartenance au même groupe ethnique que le chef putschiste, qui n'est autre que l'ancien dirigeant militaire, le président André Kolingba.
A Bangui, le couvre-feu est toujours en vigueur, et les forces dépêchées par le leader Moammar Gaddafi pour prêter main-forte aux forces loyales au président de la RCA, Ange-Félix Patassé, continuent de garder le palais présidentiel.
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