Les Kamajors ont arrêté de rendre les armes vendredi en protestation contre ce qu'ils appellent "une nouvelle condition" imposée aux ex-combattants qui veulent désarmer. La BBC a indiqué à la fin de la semaine que "la nouvelle" condition demandée aux combattants souhaitant intégrer le programme de désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion est de rendre une arme et 60 pièces de munitions aux soldats de maintien de la paix des Nations Unies. Il a noté que moins de 700 des 14 000 Kamajors avaient désarmé avant la suspension.
L'arrêt a été causé par un" malentendu dû à une fausse information", a indiqué M.Kaikai. "Nous croyons que nous pouvons résoudre les problèmes car tout le monde veut la paix en Sierra Leone", a- t-il poursuivi. "Car ceci est un processus et non une activité, c'est obligé d'avoir des problèmes, mais nous sommes optimistes sur le processus de paix".
La Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) a confirmé qu'il y avait un arrêt temporaire du désarmement vendredi, mais a démenti avoir imposé une "nouvelle condition aux ex- combattants."
"Le NCDDR établit des règles, il les change ou les modifie, les envoie à la MINUSIL ou aux officiers sur le terrain dont le seul rôle est de les appliquer", a annoncé à IRIN lundi un officiel de la MINUSIL. "Les ex-combattants étaient mécontents de la politique dans ce cas de vendredi et ont décidé de ne pas l'accepter. Nous ne formulons pas de politique, mais nous aidons seulement à l'application".
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