putsch avorté le 22 juillet dernier, a rapporté l'AFP, qui citait le
procureur général Gérard Ngendabanka.
L'agence de presse a informé que les troupes loyalistes avaient arrêté au
moins 500 soldats, dont la plupart a été renvoyée de l'armée. Les détenus
viennent s'ajouter à 23 autres prisonniers incarcérés pour la tentative de coup d'Etat du 18 avril 2000, a précisé l'AFP. Elle a ajouté que l'ancien commandant du contingent chargé de la protection de Bujumbura, le lieutenant colonel Philippe Ndayishimiye, faisait partie des détenus. Il était également
le commandant adjoint des gardes présidentiels.
Le porte-parole de l'armée, le colonel Augustin Nzabampema, n'a pas été en
mesure de confirmer le nombre de détenus mais il a indiqué vendredi à IRIN que certains de ces soldats étaient innocents et qu'ils avaient repris leurs fonctions au sein de l'armée. Les autres seront jugés devant une cour martiale à une date encore indéterminée.
"Il [le procès] sera public," a-t-il ajouté.
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