Le vice-président sud-africain, Jacob Zuma, a fait part de son intention de tenir un sommet régional afin de soutenir l'effort de paix au Burundi, a indiqué mardi le président burundais Pierre Buyoya.
Lors de son arrivée à l'aéroport de Bujumbura, de retour d'une visite en Afrique du Sud pour discuter avec les chefs de gouvernement du cessez-le-feu au Burundi, M. Buyoya a indiqué que M. Zuma souhaitait organiser un sommet en octobre, afin de demander aux leaders régionaux "d'assumer leurs responsabilités" pour ramener la paix au Burundi.
L'ancien président sud-africain Nelson Mandela, médiateur des pourparlers de paix au Burundi, doit remettre un rapport au Conseil de sécurité de l'ONU sur les progrès des négociations de paix, a indiqué M. Buyoya. Pour le moment, les négociations concernent le gouvernement de transition de 18 mois dont l'inauguration est prévue le 1er novembre.
En Afrique du Sud, M. Buyoya a aussi rencontré le secrétaire général du FRODEBU, Domitien Ndayizeye, qui sera le vice-président du gouvernement de transition dont M. Buyoya aura la direction.
Entre-temps, le président gabonais Omar Bongo a annoncé mardi à la radio que si on le lui demandait, il organiserait une réunion sur les pourparlers de paix au Burundi. Cette déclaration vient en réponse à la requête des Forces pour la défense de la démocratie (FDD), demandant que M. Bongo se charge des aspects militaires des négociations de paix du Burundi, a rapporté la radio
gabonaise Africa Number 1.
Les FDD sont un des deux groupes d'opposition hutus ayant refusé de signer l'accord de paix d'Arusha en août 2000. Le Burundi connaît une guerre civile depuis 1993, date à laquelle le président démocratiquement élu, Melchior Ndadaye, fut tué dans un accident d'avion, l'appareil ayant été soi-disant abattu par des extrémistes hutus.
Lors de son arrivée à l'aéroport de Bujumbura, de retour d'une visite en Afrique du Sud pour discuter avec les chefs de gouvernement du cessez-le-feu au Burundi, M. Buyoya a indiqué que M. Zuma souhaitait organiser un sommet en octobre, afin de demander aux leaders régionaux "d'assumer leurs responsabilités" pour ramener la paix au Burundi.
L'ancien président sud-africain Nelson Mandela, médiateur des pourparlers de paix au Burundi, doit remettre un rapport au Conseil de sécurité de l'ONU sur les progrès des négociations de paix, a indiqué M. Buyoya. Pour le moment, les négociations concernent le gouvernement de transition de 18 mois dont l'inauguration est prévue le 1er novembre.
En Afrique du Sud, M. Buyoya a aussi rencontré le secrétaire général du FRODEBU, Domitien Ndayizeye, qui sera le vice-président du gouvernement de transition dont M. Buyoya aura la direction.
Entre-temps, le président gabonais Omar Bongo a annoncé mardi à la radio que si on le lui demandait, il organiserait une réunion sur les pourparlers de paix au Burundi. Cette déclaration vient en réponse à la requête des Forces pour la défense de la démocratie (FDD), demandant que M. Bongo se charge des aspects militaires des négociations de paix du Burundi, a rapporté la radio
gabonaise Africa Number 1.
Les FDD sont un des deux groupes d'opposition hutus ayant refusé de signer l'accord de paix d'Arusha en août 2000. Le Burundi connaît une guerre civile depuis 1993, date à laquelle le président démocratiquement élu, Melchior Ndadaye, fut tué dans un accident d'avion, l'appareil ayant été soi-disant abattu par des extrémistes hutus.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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