La délégation se rendra également dans les Etats de Bauchi, Jigawa et Kano, voisins, a annoncé la Nigerian Television Authority (NTA).
Les affrontements se sont produits le 7 septembre à Jos, capitale de l'Etat du Plateau, à la suite de la nomination d'un musulman à une haute fonction dans cette localité à majorité chrétienne. Le calme était revenu mardi, avant de nouveaux accrochages mercredi à Jos et dans d'autres parties du Plateau, a rapporté Radio France Internationale (RFI).
Le bilan exact des morts n'est pas encore déterminé. Les autorités de l'Etat avaient d'abord évoqué 51 morts, mais d'autres sources ont rapporté près de 165. Citant un journal local jeudi, RFI a indiqué que l'armée avait secrètement enterré 500 victimes des violences dans une fosse commune lundi. Toujours selon RFI, la Croix Rouge a confirmé qu'un "important" enterrement collectif avec eu lieu.
NTA a affirmé pour sa part que des organisations religieuses et autres continuaient de venir en aide aux personnes déplacées par les violences et qu'un couvre-feu du crépuscule à l'aube était encore en vigueur à Jos et dans une autre région affectée, Bukuru. Les déplacés, des femmes et des enfants pour la plupart, ont été logés dans des lieux tels que la caserne de la police de Jos, l'école primaire de la force de l'air et la mosquée centrale, certains pendant la journée et d'autres seulement pour la nuit.
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