Il a poursuivi que la décision avait été prise à l'occasion du congrès national de quatre jours qui a eu lieu il y a une semaine à Banjul, en Gambie, et durant lequel les responsables du MFDC sont convenus d'une position commune à la veille des pourparlers destinés à résoudre une crise qui perdure depuis 19 ans en Casamance, au sud du Sénégal.
Depuis 1982, le MFDC lutte contre les forces gouvernementales en vue de l'autodétermination de la Casamance, une région agricole fertile, virtuellement séparée du reste du Sénégal par la Gambie. L'un des arguments du MFDC consiste à dire que la Casamance n'avait jamais fait partie du Sénégal sous le régime colonial français.
Au terme de sa réunion du 5 au 9 août, le MFDC avait aussi invité le gouvernement sénégalais à permettre à la Guinée-Bissau et à la Gambie de jouer le rôle de médiateurs dans les négociations, et à libérer tous les prisonniers de Casamance. Il a finalement dénoncé la présence des forces gouvernementales dans la région.
Par ailleurs, le ministre de la défense de la Guinée-Bissau, Lucio Soares a démenti lundi les allégations selon lesquelles des combattants du MFDC avaient pénétré dans le pays en fin de semaine. Il a toutefois admis des « mouvements » le long de la frontière et a annoncé que des renforts seront dépêchés dans la zone, a rapporté l'agence de presse du Portugal, Lusa. Des informations faisant état d'incursions de combattants du MFDC de l'autre côté de la frontière et de l'utilisation du territoire bissau-guinéen ont été démenties à maintes reprises par les autorités à Bissau.
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