La police de Bujumbura a dispersé, ce week-end, les membres du plus
important parti tutsi de l'opposition, le PARENA, qui tentaient de
manifester dans la capitale pour protester contre les initiatives de paix du
gouvernement, ont rapporté les organes d'information. D'après Reuters, des
policiers casqués patrouillant le centre de Bujumbura ont dispersé et arrêté
des groupes de manifestants purs et durs de la minorité tutsie, sur la place
de l'indépendance près du marché central de la capitale, afin de les
empêcher d'organiser une manifestation. D'après le secrétaire général du
parti, Rémi Ntengurutse, cité par les agences de presse, il aurait déclaré
que la police avait arrêté entre 30 et 40 membres du parti qui tentaient
d'organiser des manifestations contre les plans annoncés par le gouvernement
pour mettre un terme à la guerre qui déchire le pays depuis huit ans. "
Certains d'entre-eux ont été appréhendés tôt le matin à leur domicile, les
autres sur la place où ils devaient rencontrer d'autres manifestants, " a
précisé M. Ntengurutse. " Nous protestons contre les arrestations des
membres de notre parti qui voulaient protester contre les 11 conditions
acceptées par le nouveau leadership de la transition, notamment contre le
démantèlement de l'armée et l'invasion des troupes étrangères, " a-t-il
ajouté.
Parallèlement, trois officiers militaires ont été arrêtés dans le cadre de
l'enquête sur la tentative de coup d'Etat avortée, a informé Reuters.
important parti tutsi de l'opposition, le PARENA, qui tentaient de
manifester dans la capitale pour protester contre les initiatives de paix du
gouvernement, ont rapporté les organes d'information. D'après Reuters, des
policiers casqués patrouillant le centre de Bujumbura ont dispersé et arrêté
des groupes de manifestants purs et durs de la minorité tutsie, sur la place
de l'indépendance près du marché central de la capitale, afin de les
empêcher d'organiser une manifestation. D'après le secrétaire général du
parti, Rémi Ntengurutse, cité par les agences de presse, il aurait déclaré
que la police avait arrêté entre 30 et 40 membres du parti qui tentaient
d'organiser des manifestations contre les plans annoncés par le gouvernement
pour mettre un terme à la guerre qui déchire le pays depuis huit ans. "
Certains d'entre-eux ont été appréhendés tôt le matin à leur domicile, les
autres sur la place où ils devaient rencontrer d'autres manifestants, " a
précisé M. Ntengurutse. " Nous protestons contre les arrestations des
membres de notre parti qui voulaient protester contre les 11 conditions
acceptées par le nouveau leadership de la transition, notamment contre le
démantèlement de l'armée et l'invasion des troupes étrangères, " a-t-il
ajouté.
Parallèlement, trois officiers militaires ont été arrêtés dans le cadre de
l'enquête sur la tentative de coup d'Etat avortée, a informé Reuters.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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