A l’issue de la réunion, Kofi Annan a déclaré à la presse que les présidents El Hadj Omar Bongo Ondimba du Gabon et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée Equatoriale ont accepté d’ouvrir immédiatement des négociations sur la délimitation de leurs frontières maritimes et terrestres. »
« Nous nous sommes mis d'accord sur le fait que des équipes techniques se rencontreront à Genève le 15 mars prochain pour poursuivre le travail », a-t-il ajouté.
Vieux de plus de trente ans, le différend territorial entre la Guinée équatoriale, troisième producteur de pétrole africain et le Gabon, dont les réserves s’amenuisent, porte sur la souveraineté des îles de Mbanié, Cocotier et Conga, situées dans la baie de Corisco, entre les côtes des deux pays.
En 2003, les deux pays ont sollicité l’assistance des Nations unies pour le règlement du contentieux qui est dû à des différences d’interprétations de cartes datant de 1900 et concerne des eaux potentiellement riches en pétrole.
Kofi Annan a désigné le juriste Yvon Fortier, ancien Ambassadeur du Canada aux Nations unies, comme son Représentant spécial pour tenter une médiation entre les deux pays d’Afrique centrale.
Selon un protocole signé en juillet 2004 à Addis-Abeba, en marge d'un sommet de l'Union africaine, les deux pays s'étaient engagés à « formellement négocier un accord » mais depuis cette date, le dossier n'avait pas avancé.
« Il est important de résoudre cette question aussi vite que possible, à la fois pour eux et pour le continent, un continent rongé par les conflits et les tensions », a ajouté Kofi Annan.
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