"A l'opposé des réfugiés en voie de rapatriement qui bénéficient d'une assistance du HCR [Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés], les déplacés internes en voie de retour ne bénéficient d'aucune assistance pour faciliter leur retour," a affirmé RI dans son dernier rapport.
"Les lenteurs administratives" et le manque de moyens des ministères burundais en charge de la question des déplacés expliquent les "retards de la réponse humanitaire aux personnes concernées".
"Les acteurs humanitaires internationaux sont également victimes de problèmes d'ordre administratifs. Ils n'ont pas encore trouvé un accord qui déterminerait qui serait en charge de l'assistance et de la protection des déplacés internes," a affirmé le rapport.
L'ONG a ainsi incité la communauté humanitaire dans le pays à déterminer avec le gouvernement "quelle agence devrait superviser la délivrance d'une assistance matérielle et la protection aux déplacés internes sur le point de revenir chez eux".
RI a également préconisé au gouvernement de mettre en oeuvre un programme de réhabilitation des services sociaux de base dans les zones où un nombre important de déplacés devrait retrouver leur habitation d'origine.
Le Burundi est actuellement dans la seconde phase d'une période transitoire de trois ans devant mettre fin à près de dix années de guerre civile. Des élections sont programmées au mois de novembre.
Une paix relative a été restaurée dans presque toutes les provinces du pays à l'exception de Bujumbura Rural, dans la périphérie de Bujumbura la capitale, où la faction des Forces nationales de libération (FNL) dirigée par Agathon Rwasa demeure active. [Voir le rapport complet de RI sur: http://www.refugeesinternational.org/cgi-bin/ri/bulletin?bc=00828&spotlight=1]
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