"Sept détenus, supposés être des membres de groupes armés, se sont effectivement évadés du cachot du commissariat de police," a précisé M. Leku.
Les intéressés ont bénéficié de la complicité du chef de poste de la police, selon M. Leku. Le chef de poste, actuellement aux arrêts, tentait de libérer l'un des détenus quand les six autres en ont profité pour prendre la fuite, a expliqué M. Leku. Le cachot de la police détenait 29 prisonniers au moment de l'évasion.
Selon Leo Salmeron, porte-parole à Bunia de la Mission des Nations Unies en RDC (MONUC), deux des évadés devaient comparaître mardi dernier.
"L'un d'entre eux est accusé du viol d'une fille de 13 ans, l'autre est poursuivi pour coups et blessures ayant entraîné la mort," a précisé M. Salmeron.
Cette évasion intervient au moment où l'appareil judiciaire vient d'être restauré en Ituri, avec l'appui de la MONUC. Des magistrats en provenance de Kinshasa, la capitale, ont été affectés dans la ville depuis trois semaines.
Les affrontements entre groupes armés ont provoqué 50.000 morts et déplacé 500.000 personnes depuis 1999. Des combats sporadiques perdurent dans cette région malgré la mise en place d'un gouvernement provisoire le 30 juin dernier, devant mettre fin à plus de cinq années de guerre.
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