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Retour au calme dans le sud-ouest après des affrontements entre le MLC

Map of Central African Republic (CAR)
IRIN
Plusieurs cas de vandalisme et de vols à main armés se sont signalés à Bangui depuis le 15 mars, suite au coup d'Etat commandité par François Bozizé , un ancien chef d’état-major, qui a renversé le Président Ange-Félix Patassé
Le calme est revenu jeudi au sud de la République centrafricaine (RCA), dans la ville de Mongoumba et les villages environnants, après cinq jours d'affrontements entre les troupes du gouvernement et leurs alliés du Mouvementde libération du Congo (MLC) de la République démocratique du Congo (RDC).

« Il y a eu un malentendu, mais tout est réglé depuis hier [vendredi], » a
indiqué à IRIN Jacquesson Mazette, ministre centrafricain de l'intérieur.

Des témoins ont indiqué que les tensions ont commencé dimanche lorsque les troupes du gouvernement de Mongoumba, à 189 km au sud de la capitale, Bangui, ont arrêté deux bateaux à bord desquels se trouvaient des miliciens du MLC qui quittaient la RCA avec les biens qu'ils avaient pillés. Les troupes ont saisi les bateaux, puis ont désarmé et arrêté les passagers.

Après avoir été relâchés, les miliciens ont traversé le fleuve Oubangui pour gagner la RDC et sont revenus mercredi avec des renforts. Ils ont ensuite pillé les maisons des 10 000 habitants de la ville ainsi que la Mission catholique.

« Dix mille personnes ont fui dans la brousse et jusqu'à Betou, » a indiqué
vendredi à IRIN Alphonse Kossi, prêtre et secrétaire général national de l'institution de secours catholique, Caritas.

Betou est situé à la frontière de la République du Congo avec la RCA, sur la rive droite du fleuve Oubangui.
Le MLC et les troupes du gouvernement ont échangé des coups de feu. Une
station parrainée par l'ONU, Radio Ndeke Luka a fait état, de « source
cléricale », d'importants tirs de mortier dans la ville, en provenance de la rive congolaise du fleuve. On ignore, pour l'heure, le bilan des victimes.

M. Kossi a précisé que les combattants du MLC ont quitté Mongoumba jeudi.

Face à cette crise, Caritas réfléchit déjà aux meilleurs moyens d'aider les
personnes déplacées de Mongouba.

Jusqu'à présent, Mongoumba avait été épargnée par les combats qui ont touché une grande partie du pays. Les affrontements de cette semaine se sont
produits alors que le MLC poursuivait son retrait de la RCA après avoir aidé
les troupes du gouvernement à repousser les rebelles fidèles à l'ancien chef de l'état-major militaire en RCA, François Bozizé.

Parallèlement, le gouvernement a démenti les informations selon lesquelles son armée aurait perdu le contrôle de Bossangoa et de Bozoum, des villes situées respectivement à 305 km et 284 km au nord-ouest de Bangui. Les combattants du MLC, le long d'une route située à 12 km du centre de Bangui, ont vu arriver les troupes de Bossentele, à 295 km au nord-ouest de Bangui, mais ont pensé qu'elles se retiraient de Bossangoa.

« Je vous assure que ni Bossangoa ni Bozoum ne sont entre les mains des
rebelles, » a déclaré M. Mazette.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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