Le gouvernement a introduit le visa le 18 février. D'après le Bureau de l'Immigration et de la Naturalisation, la décision a pour but d' "avoir une base de données complète des personnes vivant au Liberia ". La Commission a déclaré mardi qu'elle constitue une violation du droit à la liberté de circulation. La mesure " contrevient à l'Article 13(b) de la Constitution libérienne qui garantit aux citoyens le droit de sortir et d'entrer au Liberia à n'importe quel moment, sans conditions préalables", a-t-elle rappelé.
La JPC a invité le gouvernement à reconsidérer sa décision.
Une figure de proue de l'opposition, Charles W. Brumskine, a indiqué qu'on lui avait refusé le visa de sortie lorsqu'il l'a demandé le 21 février. M. Brumskine et d'autres responsables du Parti de l'Unification du Liberia (LUP) devaient effectuer une tournée dans cinq nations d'Afrique de l'Ouest pour solliciter un appui au processus électoral libérien.
C'est la troisième fois que le visa de sortie est imposé sous l'administration du président Taylor. Introduit en 1997, il a été supprimé puis réinstitué en 2002, avant d'être à nouveau aboli après avoir été largement condamné par les organisations locales des droits de l'homme.
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