a annoncé le chargé de mission pour la communication, à la Présidence
centrafricaine, Abdel Béolo, dans un communiqué rendu public jeudi.
La Communauté économique et monétaire des États de l'Afrique centrale
(CEMAC) a désigné M. Bongo pour agir comme médiateur pour échapper à
l'impasse diplomatique entre la RCA et le Tchad concernant le présumé
soutien apporté par ce dernier pays aux rebelles centrafricains qui ont
tenté de destituer le président Ange-Félix Patassé. Un général gabonais
commande la force de maintien de la paix de la CEMAC en RCA, composée de 303 hommes, dont 146 sont fournis par son propre pays, 126 par la République du Congo et 31 par la Guinée équatoriale. Cette force est autorisée à être composée de 350 soldats.
Par ailleurs, Radio Centrafrique a annoncé que l'équipe de coordination du dialogue national, dirigée par l'évêque Paulin Pomodimo et par l'ancien premier ministre Henri Maidou, s'est rendue à Paris par avion, jeudi. "Nous allons vers les Centrafricains qui aiment leur pays; nous allons leur tendre la main pour les amener (à se joindre) au dialogue national", a déclaré M. Pomodimo aux journalistes, avant son départ.
L'équipe s'était rendue précédemment dans la capitale gabonaise, Libreville, pour y rencontrer M. Bongo, ainsi que dans la capitale de la République du Congo, Brazzaville, pour s'entretenir avec le président Denis Sassou-Nguesso, toujours dans le cadre de ses consultations.
On a fixé en février à 750 millions de francs CFA le budget nécessaire à la tenue d'un dialogue national. Un cinquième de cette somme doit être défrayée par la communauté internationale et par certains pays amis.
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