Les chefs d’Etat du Bénin, du Ghana, du Nigeria et du Togo ont paraphé le traité à l’occasion d’un sommet de la Commission économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Dakar, au Sénégal, qui s’est achevé vendredi.
Le traité "établit un cadre régulatoire, fiscal et juridique exhaustif et harmonisé pour le projet, notamment l’établissement d’une autorité régulatoire unique pour superviser les opérations et le développement du projet” du gazoduc ouest-africains, ont précisé les agences de presse.
Le gazoduc proposé transporterait du gaz naturel du Nigeria à cinq villes du Ghana, du Togo et du Bénin. Les promoteurs du projet incluent Chevron Nigeria Limited, la Nigerian National Petroleum Corporation, Shell, la Société Béninoise de Gaz (Bénin), la Société Togolaise de Gaz (Togo), et la Volta River Authority du Ghana.
"Une fois le Traité signé, le consortium mènera à bonne fin les activités préalables à l’exécution, notamment des consultations convenues entre les parties intégrantes, et cherchera à recueillir l’approbation de l’autorité régulatoire pour le plan d’exécution du projet et l’évaluation de l’impact sur l’environnement”, a indiqué Chevron. "Sous réserve de conditions d’approbation et commerciales satisfaisantes, le consortium envisage d’arriver à une décision finale d’investissement à la fin de 2003”.
L’acheminement du gaz à travers le gazoduc, long de 620 km, devrait débuter en juin 2005. La Radio du Ghana a cité le secrétaire exécutif de la CEDEAO, Mohamed Ibn Chambas, qui aurait déclaré que l’avantage du projet résidait dans la réduction de 20 à 25 pour cent du coût de l’énergie au Ghana. Le projet, a-t-il ajouté, représente un modèle d’investissement des secteurs privé et public, et un exemple de l’intégration ouest-africaine.
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