"Le Gabon avait dépêché des troupes supplémentaires en attendant l'arrivée de contingents d'autres pays", a expliqué M. Koyambounou. Le Cameroun, la Guinée Equatoriale, le Congo et le Mali (qui n'est pas membre de la Communauté économique et monétaire des Etats d'Afrique centrale, la CEMAC) doivent aussi envoyer des troupes en RCA. Les militaires gabonais sont rentrés mardi alors que 120 soldats congolais arrivaient dans la capitale centrafricaine Bangui.
La CEMAC a mis en place cette force d'interposition lors du sommet tenu à Libreville le 2 octobre 2002. Son mandat consiste à protéger le président Ange-Félix Patassé, à surveiller la frontière de la RCA avec le Tchad et à restructurer l'armée. Les casques bleus ont commencé à remplir leur mission de protection du président et de patrouille des rues de Bangui le 26 décembre dernier, date du retrait de la force de la Communauté des Etats sahélo-sahariens.
Parallèlement, le sommet de la CEMAC qui aurait dû avoir lieu à Bangui en décembre dernier se tiendra à partir de mercredi dans la capitale gabonaise, Libreville. L'ouverture du sommet survient au lendemain de l'annonce faite par le Mouvement de libération du Congo, issu de la République démocratique du Congo, de retirer ses troupes de la RCA d'ici la mi-février.
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