Anne Boher, une journaliste française travaillant pour l’agence de presse Reuters, a été arrêtée dans la ville portuaire de San Pedro, et aussitôt conduite à Abidjan pour être interrogée, selon la Radio publique de la Côte d'Ivoire, qui l’a accusée d’être une "espionne" du Mouvement Patriotique de Cote d'Ivoire (MPCI).
[Le MPCI - Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire – est le principal groupe rebelle dans le pays. Il opère surtout dans le nord et le nord-ouest].
RSF a indiqué que la journaliste a été relaxée mardi. L’organisation a condamné l’arrestation et a invité les autorités ivoirienne à respecter la liberté de la presse et à permettre aux journalistes de travailler sans être harcelés.
D’autre part, le Mouvement pour la Justice et la Paix (MJP), un des deux mouvements armés opérant dans l’ouest de la Côte d'Ivoire, a déclaré que l’escarmouche, qui s’est produite lundi entre le MJP et les soldats français, était un acte isolé, perpétré par des éléments rénégats, a rapporté l’AFP mardi.
L’accrochage qui a fait neuf blessés du côté des soldats français, était un « acte de sabotage pour compromettre la réunion de Paris, à laquelle nous sommes favorables », a précisé l’AFP, qui citait un responsable du MJP.
Il faisait allusion à la réunion proposée à Paris le 15 janvier entre les principales formations politiques et les groupes rebelles de la Côte d’Ivoire. Le MPCI et le MJP ont accepté, en principe, de participer à la rencontre.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions