L'appel émane d'un forum de cinq partis de l'opposition. Même si le forum n'inclut pas les principaux partis du pays, il n'en reste pas moins une force politique non négligeable, a commenté à IRIN une source humanitaire.
Le scandale, provoqué par la disparition de 15 millions de dollars des coffres de l'Etat, et l'appel à la démission compliquent les difficultés d'un gouvernement qui avait déjà bien du mal à financer ses opérations, notamment à payer ses fonctionnaires du secteur public, auxquels il doit plusieurs mois d'arriérés de salaires: une autre raison avancée par le forum pour justifier son appel, a ajouté la source.
L'agence de presse panafricaine (PANA) a rapporté que le forum avait lancé l'appel dans une déclaration parue mercredi dernier durant une réunion qu'il avait tenue sur la situation dans le pays. Il a averti que le scandale de la corruption menaçait la paix dans le pays. Les partis demandent également l'organisation d'élections municipales en mars 2002, "pour parachever le processus démocratique", a rapporté 'PANA'.
La nomination de M. Imbali en mars avait fait suite à des semaines d'incertitude en Guinée-Bissau née des appels en vue de la démission de son prédécesseur, Caetano Intchama, et par un différend entre le président Kumba Yala et des membres de son Partido da Renovaçao Social, autour du choix d'un nouveau premier ministre. Le gouvernement est composé de personnalités de l'opposition qui, en principe, agissent en leur qualité personnelle, et non en tant que représentants de leurs partis.
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