La tension monte au sein de l'armée de la Guinée-Bissau, ont signalé l'agence de presse sénégalaise 'APS' et d'autres sources.
Cette tension semble être suscitée par le sort du chef d'état major des forces armées, Verissimo Correia Seabra. L'APS a rapporté mercredi que des officiers proches du président Kumba Yala avaient affirmé que M. Seabra "était confronté à une contestation croissante au sein de l'armée bissau-guinéenne".
L'agence de presse panafricaine (PANA) a rapporté que l'une des personnes pressenties pour remplacer M. Seabra était Umberto Gomis, qui fut chef d'état major sous l'ex-président Nino Vieira.
Des sources humanitaires à Bissau ont indiqué à IRIN que les rumeurs selon lesquelles M. Yala désirait remplacer M. Seabra circulaient depuis plusieurs semaines, mais qu'il n'y avait eu aucune confirmation officielle et que nul n'en connaissait la raison. La source a précisé que certains officiers étaient défavorables à la nomination de M. Gomis et avaient menacé de guerre si M. Yala insistait à ce sujet. La PANA a souligné que le fait qu'il avait servi sous M. Vieira était l'une des raisons invoquées pour leur opposition.
M. Vieira a été renversé en mai 1999, après une guerre de onze mois entre ses sympathisants, épaulés par des troupes sénégalaises et guinéennes, et une Junte militaire dirigée par le brigadier général Ansumane Mane et appuyée par le gros de l'armée.
La junte avait conjointement gouvernée la Guinée-Bissau avec les civils jusqu'aux élections à la fin de 1999 et au début de l'an 2000, quiavaient porté M. Yala au pouvoir. Les relations entre le gouvernement civil et la junte se sont détériorées l'an dernier et, en novembre, M. Mane avait déclaré que M. Seabra n'était plus le chef d'état major, avait révoqué des promotions accordées par le président Yala, et s'était emparé des rênes de l'armée..
Les forces loyalistes avaient eu la main haute en quelques jours et M. Mane avait péri dans l'opération.
Cette tension semble être suscitée par le sort du chef d'état major des forces armées, Verissimo Correia Seabra. L'APS a rapporté mercredi que des officiers proches du président Kumba Yala avaient affirmé que M. Seabra "était confronté à une contestation croissante au sein de l'armée bissau-guinéenne".
L'agence de presse panafricaine (PANA) a rapporté que l'une des personnes pressenties pour remplacer M. Seabra était Umberto Gomis, qui fut chef d'état major sous l'ex-président Nino Vieira.
Des sources humanitaires à Bissau ont indiqué à IRIN que les rumeurs selon lesquelles M. Yala désirait remplacer M. Seabra circulaient depuis plusieurs semaines, mais qu'il n'y avait eu aucune confirmation officielle et que nul n'en connaissait la raison. La source a précisé que certains officiers étaient défavorables à la nomination de M. Gomis et avaient menacé de guerre si M. Yala insistait à ce sujet. La PANA a souligné que le fait qu'il avait servi sous M. Vieira était l'une des raisons invoquées pour leur opposition.
M. Vieira a été renversé en mai 1999, après une guerre de onze mois entre ses sympathisants, épaulés par des troupes sénégalaises et guinéennes, et une Junte militaire dirigée par le brigadier général Ansumane Mane et appuyée par le gros de l'armée.
La junte avait conjointement gouvernée la Guinée-Bissau avec les civils jusqu'aux élections à la fin de 1999 et au début de l'an 2000, quiavaient porté M. Yala au pouvoir. Les relations entre le gouvernement civil et la junte se sont détériorées l'an dernier et, en novembre, M. Mane avait déclaré que M. Seabra n'était plus le chef d'état major, avait révoqué des promotions accordées par le président Yala, et s'était emparé des rênes de l'armée..
Les forces loyalistes avaient eu la main haute en quelques jours et M. Mane avait péri dans l'opération.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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