Le porte- parole du RDR, Aly Coulibaly, et Camara Vakramoko étaient accusés de « complicité dans la destruction de la propriété publique et privée et la perturbation de l’ordre public », se rapportant à la violence qui a éclaté avant les élections parlementaires en décembre 2000. Le procureur de l’Etat Augustin Sery, a réclamé une peine d’un an avec sursis et une amende de 130
dollars US.
M. Coulibaly a affirmé à IRIN que son acquittement était « une victoire morale pour moi et pour mon parti ». Il fut arrêté le 4 décembre dans la maison d’un ami, pour avoir distribué des machettes, et transporté ensuite au pénitentiaire d’Abidjan, où il est resté jusqu’à la fin d’avril. M. Camara a été arrêté à la mi-décembre et relâché en même temps que M. Coulibaly.
Plusieurs membres du RDR ont été arrêtés après des affrontements entre manifestants et forces de sécurité les 4 et 5 décembre après l’exclusion du leader du RDR, Alassane Dramane Ouattara, des élections législatives du 10 décembre.
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