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Les enseignants et les jeunes formés pour une meilleure sensibilisation

Pour mieux combattre les préjugés liés au VIH/SIDA, des milliers d’enseignants stagiaires et de jeunes leaders ghanéens vont suivre des cours de sensibilisation à la pandémie dans le cadre d’un programme financé par le Canada, a déclaré le directeur du projet. «Le VIH/SIDA est un sujet de plus en plus de préoccupant dans notre pays, mais nous aborderons très rarement les problèmes de sexualité dans nos communautés", a dit à IRIN Reuben Aggor. Le but de cette formation est d’informer les stagiaires sur les moyens de prévention et de leur fournir les outils nécessaires pour une meilleure connaissance de la maladie afin d’éliminer les préjugés qui lui sont associés», a-t-il indiqué. Le cours du premier semestre, qui débutera en octobre 2006, est intitulé «l’éducation pour lutter contre les préjugés sur le VIH». Pour appuyer ce programme, l’Agence canadienne de développement international (ACDI) a prévu un financement de 1,2 millions de dollars étalé sur cinq ans. La formation sera dispensée dans les deux principaux centres de formation des enseignants, les universités de Winneba et de Cape Coast. L’université Simon Fraser de Vancouver travaille à l’élaboration du programme de formation à distance. «Nous prévoyons de former chaque année environ 5 000 enseignants stagiaires et 500 jeunes leaders», a indiqué Aggor. Après une évaluation en fin de troisième année, il envisage d'étendre la formation à d’autres centres d’enseignement et à des collèges professionnels. «Ce cours ne devrait pas être une formation exclusive. Nous comptons l’intégrer au programme éducatif du pays», a dit Aggor. Le comité national de lutte contre le sida, l’entité gouvernementale chargée de la lutte contre la pandémie au Ghana, considère que les campagnes médiatiques et les stratégies de communication ont déjà largement contribué à sensibiliser la population au problème du VIH/SIDA. Mais les changements de comportement des 20 millions d’habitants du Ghana s’avèrent plus problématiques. «Changer le comportement des gens ne se fait pas en six mois. C’est un sujet complexe et nous devons faire face à un virus affectant l’essence même des plaisirs de la vie», a expliqué Eric Pwadura, membre du comité. «Mais la tâche serait plus aisée si un nombre plus important d’enseignants et de jeunes leaders étaient mieux informés sur la maladie», a poursuivi Pwadura. «Cela devrait contribuer à changer les comportements». Selon une étude sentinelle menée en 2003, le taux de prévalence au Ghana est un des plus bas de la sous-région, à 3,6 pour cent. Mais l’Onusida indique que ce taux est en constante augmentation depuis 2000, notamment en milieu urbain.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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