La région nord du Nigeria va enregistrer de mauvaises récoltes en raison d’un déficit pluviométrique, selon le bureau local de l’Association des agriculteurs nigérians (AFAN) dans l’Etat de Kano.
« Ce déficit pluviométrique entraînera probablement des pénuries de denrées alimentaires au cours de la prochaine saison », a indiqué Alhaji Sabo Nanono, représentant local de l’association, lors d’une une intervention radiodiffusée, retranscrite et publiée sur le monitoring de la BBC, le 18 octobre.
Quant à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui s’était dite optimiste à la mi-septembre en prévoyant de bonnes récoltes dans la région du sahel, elle a dû revoir ses prévisions à la baisse car la saison des pluies s’est arrêtée plus tôt que prévue.
La FAO a par ailleurs souligné que l’ampleur du problème dans le nord du Nigeria ne serait connue qu’après la publication cette semaine des conclusions d’une mission d’évaluation conjointe.
Démarrée le 15 octobre, cette mission est composée d’experts du Comité Permanent Inter Etats de lutte contre la Sécheresse dans le Sahel ou CILSS, une organisation intergouvernementale, et de FewsNet, une organisation financée par les Etats-Unis œuvrant pour la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne.
Et pour étayer ses prévisions, l’AFAN cite déjà l’exemple de quelques hausses de prix de denrées alimentaires. Une bassine de maïs se vend actuellement 3 000 nairas (24,58 dollars américains), a expliqué M. Nanono, le représentant local de l’AFAN.
« Lorsque vous comparez le prix actuel de cette denrée à celui de l’année dernière, à la même période, la bassine ne coûtait pas plus de 2 000 nairas (16,38 dollars) ».
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