Le comité va coordonner des stratégies d'atténuation, en accordant « une attention particulière à la sécurité alimentaire, à la santé publique et à la nutrition, à l'emploi public et à la préservation du bétail », d'après un membre du gouvernement cité vendredi par l'agence de presse portugaise LUSA (Agencia de Noticias de Portugal).
Le Ministère de l'Emploi a indiqué « qu'il est trop tôt pour faire une évaluation définitive d'une mauvaise année agricole mais que toutes les indications vont dans le sens de cette réalité », précise la dépêche.
"Les données actuellement disponibles indiquent une très faible production cette année au Cap-Vert, surtout à cause de l'absence de la saison des pluies dans l'archipel et d'un taux annuel de précipitations bien en deçà de la moyenne », a ajouté LUSA en citant le ministère.
Le gouvernement a fait savoir qu'il avait contacté les partenaires internationaux pour « solliciter l'aide nécessaire afin de pallier aux conséquences probables d'une mauvaise année agricole ».
En juin, le Programme alimentaire mondial (PAM) avait lancé une opération alimentaire d'urgence, d'un montant de 1,3 million de dollars, dans l'objectif de nourrir 30 000 Cap-Verdiens, notamment dans les îles Santiago et Santo Antao.
Il s'agit des îles les plus grandes et les plus peuplées du Cap-Vert, un archipel sahélien très aride, situé à 600 km à l'ouest du Sénégal.
Le Cap-Vert, un "pays d'une insécurité alimentaire structurelle » est enclin aux pénuries alimentaires car il ne peut produire que 10 pour cent de ses besoins alimentaires annuels. Il reçoit le reste de son alimentation à travers des dons, dans le cadre de l'aide alimentaire bilatérale, et des importations, a rappelé l'agence alimentaire de l'ONU.
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