leurs parents, mercredi et jeudi dernier en République démocratique du Congo (RDC) en proie à la guerre.
" Les familles séparées sont l'une des conséquences humanitaires les plus
tragiques de tout conflit, " a déclaré le CICR dans un communiqué publié en
fin de semaine.
25 enfants non accompagnés ont été transportés par avion depuis Goma, à
l'est de la RDC vers Kinshasa, la capitale et six autres enfants de Kinshasa vers Goma, a précisé lundi à IRIN un porte-parole du CICR, Florian Westphal. Les enfants avaient été séparés de leur famille en raison des violences qui font rage dans ce pays en guerre, a-t-il confirmé.
Les transferts ont été retardés en raison de l'éruption du Mont Nyiragongo
survenue le 17 janvier, a expliqué M. Westphal. Certains enfants qui avaient
été placés dans des familles ou des orphelinats à Goma avant d'être
transférés se sont enfuis au moment de l'éruption. Grand nombre d'entre eux
ont été réinstallés après l'éruption, a-t-il confirmé.
L'éruption du Mont Nyiragongo, dont l'importante coulée de lave a partagé la ville de Goma en deux, a provoqué l'exode de dizaines de milliers
d'habitants fuyant temporairement vers Sake à l'ouest et vers l'est de
l'autre côté de la frontière avec le Rwanda vers Gisenyi. Pour faciliter la
réunification des familles dispersées, à la suite du retour des habitants de
Goma, la Société de la Croix-Rouge en RDC a mis en place dans la ville 12
points de contact destinés à venir en aide aux parents à la recherche de
leurs enfants.
210 enfants non accompagnés ont été enregistrés à Goma, 80 à Bukavu et 150
dans le Rwanda voisin depuis l'éruption. Le 10 février, 71 d'entre eux avaient été réunis avec leur famille, a précisé M. Westphal.
800 demandes de recherche ont été soumises au CICR, à Save The Children et au Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) par des parents à la
recherche de leurs enfants. Il n'est pas exclu, cependant, que certaines
familles aient soumis plusieurs fois la même demande, selon Westphal.
Parallèlement, UNICEF lance une campagne pour hâter la reprise de
l'enseignement scolaire à Goma où 45 écoles sur 150 ont été détruites,
privant 14 000 écoliers d'école primaire. Le but de cette campagne est de trouver des locaux pour remplacer de façon temporaire les écoles détruites, si possible avant la fin février.
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