« Les membres ont exprimé des inquiétudes car le retard pour la mise en place du Tribunal est un retard apporté à la justice et à la réconciliation au peuple de la Sierra Leone », a affirmé Mme.Durrant, en ajoutant que la justice pour le peuple de la Sierra Leone » ne devait pas être bloquée » par un manque de financement. Mme Durrant a aussi annoncé que le Secrétariat des Nations Unies enverrait une mission de planification en Sierra Leone à la fin du mois.
Le Tribunal spécial proposé jugerait les personnes considérées les plus responsables de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et d'autres violations droit humanitaire international, pouvait-on lire dans la déclaration.
Le Conseil a aussi indiqué que des fonds étaient nécessaires pour soutenir la paix dans le pays qui émerge maintenant d'une guerre rebelle qui a entraîné la mort de milliers de personnes et détruit de nombreuses infrastructures du pays depuis qu'elle a commencé en 1991.
Des démarches sont entreprises pour transformer le Front révolutionnaire uni (RUF) en parti politique, a affirmé Mme Durrant. Elle a aussi reconnu les progrès faits dans le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion dans le pays.
« Ceci conduira à la nécessité de ressources supplémentaires, surtout pour la réinsertion », a-t-elle précisé.
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