relâcher 32 personnes arrêtées par la police lundi à Kinshasa lors d'une
manifestation politique, a annoncé Reuters ce mardi. " Nous demandons que
les combattants pour la liberté soient immédiatement relâchés,' selon les
propos du secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès
social (UDPS), Marcel Mbayo, cités par Reuters. Il a précisé qu'une dizaine
de ses militants avaient été arrêtés. " Le gouvernement a montré qu'il n'est
pas prêt à libéraliser les activités politiques, " a déclaré à Reuters
Joseph Olenghankoy, leader des forces novatrices de l'Union sacrée (FONUS).
Des tensions se sont fait sentir entre les partis de l'opposition et le
gouvernement de la RDC à la suite des mesures annoncées par le gouvernement
en mai dernier permettant aux partis politiques de reprendre leurs activités
politiques sous la condition d'en informer le gouvernement par écrit, a
informé Reuters, précisant que cette directive gouvernementale visait à
assouplir les restrictions imposées aux partis par le père de Joseph Kabila
et ancien président de la RDC, Laurent-Désiré Kabila. Néanmoins, M.
Olenghankoy a affirmé à Reuters qu'il avait informé le gouvernement que son
parti s'apprêtait à reprendre ses activités politiques. D'après Reuters,
d'autres partis ont refusé de se conformer à ces nouvelles dispositions,
arguant que leur statut est garanti par une loi de 1990.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions