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La sélection d’IRIN : Alep, militarisation de l’aide et fin de la pauvreté

Rebel fighters of the religiously conservative Liwa al Fateh Brigade of the Free Syrian Army (FSA) put their guns down for prayer near the Menagh airbase in Aleppo governorate. Syrian rebels have used a mix of religion, international humanitarian law and Contributor/IRIN
Voici une sélection d’articles de journaux et de recherches au sujet du monde humanitaire qui ont piqué l’intérêt des journalistes d’IRIN cette semaine.

À lire : notre Top 5

Does humanitarian aid mend communities or break them? [L’aide humanitaire soude-t-elle les communautés ? Ou crée-t-elle plutôt des divisions ?]

Les organisations d’aide humanitaire ont pour mission de venir d’abord en aide aux plus vulnérables. Vu les ressources financières limitées dont elles disposent, cette approche ciblée est judicieuse, mais elle peut créer des divisions sociales au sein des communautés affectées. Le sociologue et consultant humanitaire Jonathan Corpus Ong a passé plusieurs mois à interviewer des villageois philippins ayant été durement touchés par le typhon Haiyan. Dans cet article, il analyse les difficultés vécues par ceux qui se sentent exclus et soutient qu’il faut accorder davantage d’attention aux sensibilités locales.

The Need for Evidence-Based Assessments of the Effectiveness of Civil-Military Coordination in Humanitarian Response [Du besoin de mener des évaluations fondées sur des preuves en ce qui concerne l’efficacité de la coordination civile-militaire dans la réponse humanitaire]

Comme nous l’avons vu récemment à Haïti et aux Philippines, les armées nationales jouent un rôle clé dans les efforts de secours déployés lors de catastrophes. La politisation et la militarisation de l’aide ont cependant des implications éthiques évidentes. Dans ce billet, Vincenzo Bollettino, directeur général de l’Initiative humanitaire de Harvard (Harvard Humanitarian Initiative, HHI), traite de cette épée à double tranchant et recommande d’approfondir les recherches sur la relation de partenariat civil-militaire qui doit être au coeur de toute réponse coordonnée.

States of Fragility 2015: Meeting post-2015 ambitions [États de fragilité 2015 : réaliser les ambitions post-2015]

Les auteurs d’un nouveau rapport produit par le Centre pour la coopération internationale de l’Université de New York pour l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE) s’interrogent à savoir si les objectifs d’éradication de la pauvreté sont réellement atteignables dans les pays affectés par les conflits. Ils appellent à la fourniture d’une « aide plus intelligente » et à la mise en place d’un contrôle plus rigoureux de la façon dont l’argent des donateurs est utilisé. Les recommandations incluent la réduction des coûts des envois de fonds et la création d’un mécanisme international permettant d’assurer un suivi des dépenses d’aide publique au développement (ODA) en matière de paix et de sécurité.

Bled dry: How war in the Middle East is bringing the region’s water supplies to breaking point. [Saignée à blanc : Comment la guerre au Moyen-Orient amplifie jusqu’au point de rupture le problème de l’eau dans la région]

La rareté de l’eau n’est pas un problème nouveau au Moyen-Orient. Gaza, le Yémen et la Jordanie font partie des territoires et pays les plus secs au monde en raison des faibles précipitations, des aquifères limités et de la forte croissance démographique urbaine. Ce rapport du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) souligne l’impact dévastateur du conflit sur les systèmes d’alimentation en eau de la région et la façon dont l’eau elle-même est parfois utilisée comme arme de guerre.

Libya: State collapse triggers mass displacement [Libye : l’effondrement de l’État entraîne des déplacements de masse]

En décembre dernier, le nombre de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDIP) en Libye s’élevait à plus de 400 000, ce qui représente près de 8 pour cent de la population. La plupart des PDIP ont fui leur foyer l’été dernier à la suite de l’escalade des affrontements entre les divers groupes armés à Benghazi et à Tripoli, mais plus de 50 000 personnes sont déplacées depuis le soulèvement contre l’ancien leader libyen Mouammar Kadhafi, en 2011. Le paysage libyen post-Kadhafi est extrêmement complexe, mais cette synthèse détaillée préparée par le Centre de surveillance des déplacements internes (IDMC) offre un panorama complet – avec de bonnes cartes et de bons graphiques – du problème de déplacement et du défi humanitaire auxquels le pays doit faire face. À ajouter à vos favoris.

À regarder :

Death of Aleppo [La mort d’Alep]

Ce documentaire poignant – constitué de séquences enregistrées par des réalisateurs syriens entre fin 2014 et début 2015 – permet d’entrevoir comment vivent les habitants des quartiers d’Alep contrôlés par les rebelles. Des histoires de résilience individuelle et communautaire profondément touchantes émergent au milieu des décombres, même s’il demeure difficile d’imaginer l’ampleur de la destruction et de la souffrance dans cette ville autrefois majestueuse. Les réalisateurs ont interviewé un enseignant, un travailleur de la santé, un commerçant, des leaders de la société civile, des écoliers et des personnes âgées.

À écouter :

The end of poverty? [La fin de la pauvreté ?]

Dans une édition spéciale de l’émission Business Daily, la BBC s’intéresse à l’affirmation de la Banque mondiale selon laquelle la pauvreté peut être éradiquée d’ici 15 ans. L’émission comprend un petit reportage sur la Tanzanie, l’une des économies africaines ayant la croissance la plus rapide – mais où les taux de pauvreté demeurent élevés –, une interview avec le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim et une discussion en studio avec le professeur Sir Paul Collier, de l’Université d’Oxford, Kevin Watkins, de l’Institut de développement d’outre-mer (Overseas Development Institute, ODI), et la professeure Henrietta Moore, directrice de l’Institut pour la prospérité mondiale (Institute for Global Prosperity, IGP) du Collège universitaire de Londres (University College London, UCL).

Une publication d’IRIN :

Take the medicine trail [Sur les traces des médicaments]

Il s’écoule parfois jusqu’à six mois entre le moment où les organisations d’aide humanitaire commandent des fournitures médicales et celui où elles arrivent dans les pays où elles sont nécessaires. Dans cet article, IRIN s’intéresse aux chaînes d’approvisionnement de Médecins Sans Frontières et du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Suivez avec nous le long et périlleux trajet que de nombreux médicaments doivent parcourir avant de commencer à sauver des vies.

lr/ha-gd/amz 

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