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Des milliers de déplacés en difficulté - CICR

Selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), des milliers de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDIP) dans le gouvernorat de Saada, dans le nord du Yémen, vivent dans des conditions critiques et ont besoin d’eau salubre et de soins médicaux, d’urgence.

Plus de 15,500 PDIP, sur les 60,000 qui se trouvent dans les six camps de PDIP situés dans la ville de Saada et aux alentours, vivent dans des conditions difficiles depuis qu’ils ont été déplacés au cours d’affrontements qui ont éclaté en mai 2008, selon ce qu’a déclaré le CICR, le 8 août.

Ce bilan repose sur une évaluation de terrain menée par les équipes du CICR dans le gouvernorat de Saada.

« Le manque d’eau salubre et de soins médicaux est particulièrement grave pour les déplacés, les malades, les blessés et les communautés isolées. L’ascension vertigineuse du prix des denrées alimentaires fait peser un poids supplémentaire sur les populations », a déclaré le CICR dans un communiqué.

Le CICR a expliqué qu’il avait jusque-là distribué du matériel de secours d’urgence rudimentaire (notamment des tentes, des jerrycans, des nécessaires de cuisine et des trousses d’hygiène) aux résidents des six camps de PDIP.

Entre mai et juin 2008, l’organisation a dit avoir distribué de la farine, du riz, de l’huile végétale, des fèves, du sucre et du sel aux PDIP des régions d’Haydan, de Razeh, d’Assaher et d’el Talh, ainsi qu’à ceux des camps de PDIP.

Les médias publics ont indiqué que les autorités locales du gouvernorat de Saada contestaient le bilan de 15,500 PDIP en difficulté, avancé par le CICR.

Ils ont cité les propos d’un responsable du conseil municipal de Saada (qui n’a pas été nommé), selon lesquels la plupart des familles déplacées étaient rentrées chez elles. IRIN n’a pas pu contacter les responsables du conseil municipal de Saada pour obtenir la confirmation de ces propos.

Besoin d’un état des lieux

Le CICR a déclaré qu’il continuait à faire pression auprès des autorités en vue d’un meilleur accès [aux différentes régions du pays], afin de pouvoir évaluer les besoins des populations civiles dans des régions qui ont dernièrement été le théâtre d’affrontements violents, mais où aucune organisation humanitaire n’a été autorisée à se rendre.

Toute évaluation couvrirait à la fois les familles rapatriées et celles qui sont restées sur place, a en outre indiqué l’organisation.

À la mi-mai, le CICR a sollicité huit millions de dollars pour pouvoir répondre aux besoins de plus de 100,000 personnes directement touchées par le conflit à Saada.

Des centaines de personnes ont été tuées et des milliers ont été déplacées depuis le début du conflit, en 2004.

maj/ar/cb/nh/nr


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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