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Un groupe armé bloque le transfert de réfugiés soudanais par le HCR

Les opérations menées par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) dans l’est du Tchad pour transférer les nouveaux réfugiés soudanais de l’Ouest-Darfour vers des camps éloignés de la zone frontalière instable ont été bloquées par un groupe armé inconnu, selon une porte-parole de l’agence onusienne.

« C’est très inquiétant et nous faisons tout ce que nous pouvons avec le concours des autorités tchadiennes pour transférer rapidement ces réfugiés », a indiqué Jennifer Pagonis, porte-parole du HCR, lors d’un point de presse, à Genève, le 15 février.

Selon Mme Pagonis, 70 pour cent des 8 000 nouveaux arrivants sont des femmes et des enfants. Les réfugiés sont éparpillés près de la frontière, à l’est de la ville de Guéréda. Ils sont « épuisés » et sont en « très mauvaise condition physique », a-t-elle ajouté.

« Des femmes disent avoir été violées et des enfants ont été séparés de leurs familles ».

Le 11 février, le Premier ministre tchadien Nouradine Delwa Kassiré Coumakoye a indiqué que le gouvernement refuserait d’accueillir tout nouveau réfugié soudanais.

« Nous ne pouvons plus accueillir d’autres réfugiés », a déclaré le Premier ministre.

M. Coumakoye a également lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle transfère les 240 000 réfugiés soudanais de l’est du Tchad vers un autre pays. « C’est à cause d’eux que nous avons les problèmes que nous connaissons aujourd’hui », a-t-il dit, en allusion à la rébellion armée actuelle.

La porte-parole du HCR n’a toutefois pas indiqué si les combattants, qui empêchaient les travailleurs humanitaires de transférer les nouveaux réfugiés, agissaient sur ordre de leur gouvernement.

« Ils n’ont donné aucune raison pour justifier leurs actions, mais il était clair que le transfert n’aurait pas lieu », a poursuivi Mme Pagonis.

Selon elle, le représentant du HCR au Tchad est actuellement présent dans la zone frontalière « pour tenter de trouver une solution à ce problème, qui met les réfugiés dans une situation où ils sont extrêmement exposés et vulnérables ».

« Une grande insécurité règne dans la région en raison de la circulation de groupes armés, qui font peser une réelle menace sur les réfugiés et les travailleurs humanitaires », a déploré Mme Pagonis.

dd/dh/nr/ads/nh/ail


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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