Un nouveau cas de fièvre hémorragique de Marburg a été signalé dans l’ouest de l’Ouganda, près de deux mois après une première épidémie contenue au mois de juillet, ont indiqué les autorités sanitaires, le 3 octobre.
« Nos premières enquêtes ont révélé que, avant de contracter la maladie, le malade, un mineur, était revenu dans la mine d’or de [Kitaka] qui avait été fermée », peut-on lire dans un communiqué du ministère ougandais de la Santé signé de Sam Zaramba, le directeur général des services de santé.
La mine se trouve à Kamwenge, 400 kilomètres à l’ouest de Kampala, la capitale de l’Ouganda, près de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC).
« Le malade a été identifié, isolé et confié dans un des centres de santé du pays », a noté le communiqué.
Les experts du ministère recherchent toutes les personnes susceptibles d’avoir été en contact avec le malade, a précisé le communiqué.
Le ministère de la Santé a également publié une directive appelant les autorités médicales locales à collaborer avec les responsables de la sécurité afin d’interdire l’accès de la mine à la population.
« La population ne devrait pas s’inquiéter car toutes les mesures appropriées sont prises actuellement pour éviter une propagation de la maladie », a indiqué le communiqué.
Au moins une personne était décédée et une quarantaine de travailleurs de la mine d’or de Kitaka avaient été mis en observation, suite à l’épidémie de fièvre de Marburg du mois de juillet.
Les résultats des tests de laboratoire effectués sur des prélèvements sanguins de Kampala et Kamwenge et réalisés au Centre de prévention et de contrôle (CDC) d’Atlanta, aux Etats-Unis, ont confirmé la présence du virus de la fièvre de Marburg chez le mineur et chez un de ses proches durant sa maladie.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la fièvre de Marburg est une maladie hémorragique rare, très mortelle, et potentiellement endémique.
Elle se manifeste par des diarrhées aiguës, des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, des douleurs à la poitrine et aux poumons, qui finissent souvent par provoquer des hémorragies au niveau du tube digestif et des poumons.
Les contacts avec les fluides corporels du malade augmentent les risques d’infection.
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