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Epidémie de choléra à N’djamena

Au Tchad, plus de 900 personnes ont contracté le choléra depuis le mois d’avril, dont plus de 200 personnes à N’djamena, la capitale du pays, où le premier cas n’a été diagnostiqué que la semaine dernière, selon des agents de santé tchadiens.

« Tous les jours, nous recevons de nouveaux patients atteints du choléra », a déclaré un employé de l’hôpital Liberté de N’djamena, complètement délabré. « Au cours des dernières 24 heures, nous avons enregistré 13 nouveaux cas ».

Jusqu’à présent, un seul décès a été enregistré dans la capitale. Un docteur de l’ONG Médecins Sans Frontières a déclaré à IRIN que les cas les plus graves ont été détectés dans la ville de Bol, dans la région du lac Tchad, à 120 kms au nord-ouest de N’djamena, où quatre personnes en sont mortes.

Le choléra est une infection intestinale aiguë qui provoque de graves diarrhées entraînant la déshydratation et la mort si la maladie n’est pas traitée rapidement. La bactérie se transmet généralement par l'eau et par des aliments souillés, mais aussi par de mauvaises conditions d’hygiène.

Le traitement est disponible dans les régions périphériques de N’djamena, a déclaré la ministre de la Santé publique, Carmelle Sou Ngarmbatna. « Les équipes continuent de travailler sur le terrain et des renforts sont partis de N’djamena », a ajouté la ministre.

Le Comité technique national tchadien pour les épidémies a annoncé que des structures vont être mises en place dans tous les hôpitaux du pays pour les malades du choléra.

Selon le ministère de la Santé, le gouvernement a décaissé 100 millions de francs CFA (191 800 dollars américains) pour circonscrire l’épidémie.

Les autorités sanitaires tchadiennes n'ont pas encore déclaré l’épidémie de choléra, mais le ministère de Santé a indiqué qu’il envisage de lancer une campagne de sensibilisation dans les journaux et à la radio et télévision nationales, invitant la population à se laver les mains, à bien cuire les aliments, à garder leurs maisons propres et à éviter tout contact avec des eaux souillées.

Après près d’un siècle, le premier cas de choléra en Afrique de l’Ouest a été signalé en 1970. Depuis, des épidémies ont éclaté dans plusieurs pays, en particulier pendant la saison des pluies.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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