Le Niger est le pays le plus affecté, avec 46 472 déplacés, 11 170 au Burkina Faso, 9000 en Mauritanie et 1200 en Guinée, indique le rapport publié en octobre par le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (OCHA), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
Les inondations ont également provoqué des épidémies de choléra. Sur les 681 cas de choléra déclarés, 27 décès ont été enregistrés – la plupart au Niger.
Selon les agences des Nations unies, le Niger a les besoins les plus importants. En effet, 2788 tonnes de céréale sont nécessaires et la quantité de couvertures et de moustiquaires fournies jusqu’à présent couvre à peine un peu plus de la moitié des besoins.
Le PAM a distribué 406 tonnes de nourriture à plus de 18 000 personnes dans les régions d'Agadez (centre), de Zinder (sud), de Tahoua et Dosso (sud-ouest). L'UNICEF, pour sa part, concentre ses efforts sur l’approvisionnement en eau potable, sur l'hygiène et l'éducation.
En Guinée, les inondations ont détruit environ 150 maisons dans la province très peuplée de Kindia, située à environ 135 kms au nord de Conakry, la capitale. Selon les autorités, ces inondations sont les plus graves enregistrées à Kindia depuis les 50 dernières années.
« Le risque d'épidémies telles que le paludisme, le choléra, la diarrhée et les infections respiratoires est très élevé en raison des vastes étendues d’eau stagnante. OCHA et ses partenaires travaillent avec le gouvernement pour répondre aux besoins les plus pressants », ont déclaré les agences des Nations unies.
Le ministère guinéen de la Santé a indiqué que sur les 1815 cas de choléra déclarés, 150 décès ont été enregistrés cette année en Guinée.
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