Des milliers de civils ont fui devant l’avancée des miliciens qui ont repris la ville de Tcheyi dans le district de l’Ituri (nord-est) de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé lundi un représentant local des Nations unies.
« L’hélico des Nations unies a repéré une colonne de personnes se déplaçant en direction de Geti [plus au nord de Tcheyi] et en direction de Bukiringi [à une dizaine de Kms au sud-est de Tcheyi] », a indiqué Arsène Kirero Officier, chargé de liaison au bureau d’OCHA à Bunia, la principale ville de l’Ituri.
« Nous n’avons pas de chiffres précis sur cette fuite étant donné qu’il n y a pas d’acteurs humanitaires dans cette région où les miliciens sont présents » a t-il ajouté.
Plus à l’ouest de Tcheyi, dans la localité de Nyankunde où vivent quelque 5000 personnes, la population apeurée a fui samedi en direction de Marabo, à 40 km au sud de Bunia. La plupart des habitants d'Aveba est partie.
Lundi, le capitaine Olivier Mputu, porte-parole de l’armée en Ituri a déclaré qu’une centaine miliciens ont été tués à Aveba. L’armée a perdu 12 hommes et compte 33 blessés dans ses rangs. Selon lui, chaque fois que des miliciens tombent, leurs corps sont ramassés par les autres combattants, ce qui ne permet pas d’établir un bilan précis de leur perte.
Selon le capitaine Mputu, les combats se poursuivaient à Songolo, un village situé au Nord-est de Tcheyi.
Profitant de la célébration de la fête de l’indépendance du pays vendredi dernier, les miliciens – des membres des Forces nationalistes et intégrationnistes (FNI) – ont lancé plusieurs attaques sur les localités de Tcheyi et Aveba.
Le 22 juin, OCHA avait identifié 938 déplacés à Tcheyi, dont 305 enfants, et 6 788 à Aveba, à 100 Kms au sud de Bunia.
L’Ituri reste une région très instable en raison de la présence persistante des milices. Des combats se poursuivent dans la région alors que le pays se prépare à aller aux élections le 30 juillet, le premier scrutin démocratique organiser dans le pays en 45 ans.
Et pour permettre la sécurisation de ces élections en Ituri, l’Etat Major Général Militaire de Kinshasa a dépêché depuis fin mai le Général de Brigade Mbuayama Nsiona comme Commandant Zone opérationnelle.
Jusqu’à présent, au moins 2000 miliciens ont déposé les armes à la fin de l’ultimatum fixé par le gouvernement et l’ONU pour le désarmement volontaire des milices et leur adhésion au programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion.
[Les miliciens désarment avant la fin de l’ultimatum]
« L’hélico des Nations unies a repéré une colonne de personnes se déplaçant en direction de Geti [plus au nord de Tcheyi] et en direction de Bukiringi [à une dizaine de Kms au sud-est de Tcheyi] », a indiqué Arsène Kirero Officier, chargé de liaison au bureau d’OCHA à Bunia, la principale ville de l’Ituri.
« Nous n’avons pas de chiffres précis sur cette fuite étant donné qu’il n y a pas d’acteurs humanitaires dans cette région où les miliciens sont présents » a t-il ajouté.
Plus à l’ouest de Tcheyi, dans la localité de Nyankunde où vivent quelque 5000 personnes, la population apeurée a fui samedi en direction de Marabo, à 40 km au sud de Bunia. La plupart des habitants d'Aveba est partie.
Lundi, le capitaine Olivier Mputu, porte-parole de l’armée en Ituri a déclaré qu’une centaine miliciens ont été tués à Aveba. L’armée a perdu 12 hommes et compte 33 blessés dans ses rangs. Selon lui, chaque fois que des miliciens tombent, leurs corps sont ramassés par les autres combattants, ce qui ne permet pas d’établir un bilan précis de leur perte.
Selon le capitaine Mputu, les combats se poursuivaient à Songolo, un village situé au Nord-est de Tcheyi.
Profitant de la célébration de la fête de l’indépendance du pays vendredi dernier, les miliciens – des membres des Forces nationalistes et intégrationnistes (FNI) – ont lancé plusieurs attaques sur les localités de Tcheyi et Aveba.
Le 22 juin, OCHA avait identifié 938 déplacés à Tcheyi, dont 305 enfants, et 6 788 à Aveba, à 100 Kms au sud de Bunia.
L’Ituri reste une région très instable en raison de la présence persistante des milices. Des combats se poursuivent dans la région alors que le pays se prépare à aller aux élections le 30 juillet, le premier scrutin démocratique organiser dans le pays en 45 ans.
Et pour permettre la sécurisation de ces élections en Ituri, l’Etat Major Général Militaire de Kinshasa a dépêché depuis fin mai le Général de Brigade Mbuayama Nsiona comme Commandant Zone opérationnelle.
Jusqu’à présent, au moins 2000 miliciens ont déposé les armes à la fin de l’ultimatum fixé par le gouvernement et l’ONU pour le désarmement volontaire des milices et leur adhésion au programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion.
[Les miliciens désarment avant la fin de l’ultimatum]
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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