« On nous a dit de ne laisser entrer que les cas de saignement ou d’accouchement. Pas de consultation », a indiqué un des gardiens de la maternité de Ndjaména.
Les commerces, l’administration et les banques ont ouvert, mais sans l’affluence qu’on leur connaît, après que l’Union des syndicats du Tchad (UST) ait demandé aux travailleurs d’observer une semaine de grève pour exiger les cinq pour cent d’augmentation de salaire promis par le président de la République l’année dernière.
La grève « sera renouvelable si le dialogue n’est pas établi avec le gouvernement », a indiqué Djibrine Assali, le secrétaire général de l’UST.
Michel Barka, président de l’UST a rappelé que sont syndicat avait demandé une augmentation de salaire de 50 pour cent pour les agents de l’Etat à cause des revenus pétroliers que le pays allait engranger en 2005.
« Le président nous a demandé d’attendre 2007 et entre temps, il a promis une augmentation de cinq pour cent qui n’est jamais arrivée », a expliqué M. Barka.
Le gouvernement n’a pas encore réagi à cette grève.
Le Tchad a connu une série de grèves cette année, les syndicats exigeant de meilleurs salaires et conditions de travail, les fonctionnaires demandant le règlement de plusieurs mois d’impayés, et les retraités, le règlement de près d’un an d’arriérés de pension.
En début d’année, le gouvernement tchadien avait débloqué 5,5 milliards de francs CFA (10,3 millions de dollars américains) pour régler les deux années d’arriérés de salaires des fonctionnaires.
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