L’Union pour le progrès et du renouveau (UPR) est le seul parti de l’opposition siégeant au parlement, avec 20 des 114 sièges que compte l’institution. Les sièges restants sont occupés par les alliés et membres du Parti de l’unité et du progrès (PUP) du président Lansana Conté, au pouvoir depuis 21 ans.
«Sans revenir sur les conditions d’organisation et de déroulement de ces scrutins, je voudrais encore réaffirmer que le 18 décembre 2005, il n’y a pas eu d’élections en Guinée, plutôt un brigandage électoral tout le long du processus», a affirmé dans une déclaration Yaya Keita Said, le secrétaire exécutif de l’UPR.
Fondé par feu le journaliste Siradiou Diallo, l’UPR, était le seul parti de l’opposition à avoir participé à l’élection législative de 2002, boycottée par tous les autres partis de l’opposition.
Ce n’est qu’après avoir subi des pressions de la part de la communauté internationale que tous les partis d’opposition ont décidé de prendre part aux élections municipales de décembre.
Les bailleurs de fonds, préoccupés par la corruption et la mauvaise gouvernance, ont suspendu leur assistance financière à ce pays d’Afrique de l’ouest, où les élections locales étaient perçues comme un test pour le processus de réformes démocratiques initié par le premier ministre Cellou Dalein Diallo.
Compte tenu des accusations de fraude lancées par les responsables de l’opposition dès le début du scrutin, de nombreux Guinéens avaient affirmé qu’ils ne se rendraient pas aux urnes car ils ne croyaient plus en la possibilité de réformer les institutions.
Selon les résultats officiels, le parti au pouvoir aurait remporté 31 des 38 communes urbaines et 241 des 303 communes rurales de développement.
L’UPR a demandé l’annulation des élections la semaine dernière.
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