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Recrudescence d’une épidémie de choléra, après une période d’accalmie

Le nombre des cas de choléra au Sénégal a augmenté de manière significative ce mois-ci, après une période d’accalmie de deux mois, a expliqué le ministre de la Santé jeudi.

Selon les estimations du ministère, 1 790 nouveaux cas et 31 décès auraient été enregistrés dans l’ensemble du pays entre le 6 et le 22 juin.

« Au vu de la situation, le ministère de la Santé et de la Médecine préventive a décidé de renforcer les mesures de lutte contre la maladie », selon la déclaration du ministère.

Ces mesures incluraient la distribution d’un plus grand nombre de médicaments, une campagne d’information plus importante, ainsi que le redéploiement du personnel médical afin de lutter contre la réapparition de la maladie, ajoutait la déclaration.

Les régions du centre et de l’ouest du Sénégal restent les plus touchées par l’épidémie.

Selon le ministère, les zones les plus affectées ce mois-ci seraient la région de Diourbel, à quelque 150 km à l’est de Dakar, et la région de Fatick, à 200 km au sud-est de la capitale.

C’est dans la région de Diourbel que se situe la ville sainte de Touba, où plus d’un million de pèlerins musulmans s’étaient réunis à l’occasion du pèlerinage annuel, à la fin du mois de mai, au plus fort de l’épidémie.

Le rassemblement de masse a conduit à une recrudescence alarmante des cas de choléra dans la région de Diourbel. L’épidémie de choléra s’est ensuite répandue à travers le Sénégal, tandis que des pèlerins infectés retournaient chez eux et contribuaient ainsi à propager cette maladie hydrique.

C’est en octobre dernier que l’épidémie s’est déclarée à Dakar. La ville, qui abrite quatre millions d’habitants, connaissait alors ses premiers cas de choléra depuis huit ans.

Dès décembre, les autorités étaient parvenues à juguler la maladie, généralement causée par de mauvaises conditions d’hygiène ou par la consommation d’eau non potable.

Cependant, l’épidémie a refait surface en février dans la région de Diourbel, atteignant des proportions alarmantes le 2 avril : 785 nouveaux cas de choléra avaient été enregistrés en un seul jour.

Depuis lors, le nombre des nouveaux cas a diminué, passant de plus de 3 000 par semaine à quelque 500 cas seulement, selon les estimations du ministère.

La dernière recrudescence de la maladie s’est manifestée dans la semaine du 5 au 12 juin, avec 783 nouveaux cas et huit décès enregistrés.

Au cours de la semaine du 12 au 19 juin, le nombre de nouveaux cas restait élevé, avec 746 nouveaux cas et 19 décès enregistrés.

Le choléra provoque diarrhées et vomissements sévères qui entraînent une déshydratation. Il peut être fatal s’il n’est pas traité rapidement.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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