La Cour suprême de Guinée-Bissau a levé l’interdiction faite à Francisco Fadul, leader emblématique de l’opposition, de se présenter à l’élection présidentielle du mois prochain.
Pour des raisons de procédure, Fadul, le chef de file du Parti uni social-démocrate (PUSD) n’a pas été autorisé dans un premier à se présenter aux élections du 19 juin prochain puisqu’il ne figurait pas sur la liste provisoire des 14 présidentiables publiée la semaine dernière par la Cour suprême.
Mais son nom a été ajouté à la liste définitive des 17 présidentiables publiée par la Cour suprême mercredi dernier. Sur les 21 candidats ayant déposé un dossier de candidature, trois n’ont pas été retenus et un quatrième a choisi de se retirer.
Fadul est à la tête du PUSD, le deuxième plus important parti d’opposition bissau-guinéen qui dispose de 17 sièges sur les 100 que compte l’Assemblée nationale.
Il rejoint ainsi les trois candidats qui devraient recueillir le plus grand nombre de suffrages au scrutin présidentiel : Kumba Yala, l’ancien président renversé lors du coup d’état militaire de 2003; Joao Bernardo “Nino” Vieira, l’ancien chef d’état militaire rentré d’exil du Portugal pour se présenter à l’élection et Malam Bacai Sanha, le candidat officiel du parti au pouvoir, le Parti pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC).
Yala avait fait sensation la semaine dernière en annonçant qu’il retirait l’acte de démission que l’armée lui avait fait signer sous la contrainte et exigeait qu’on le rétablisse immédiatement dans ses fonctions de président afin qu’il puisse terminer son mandat.
Mardi dernier, quelque 150 partisans de l’ancien président s’étaient rassemblés pour exiger que leur leader soit immédiatement rétabli dans ses fonctions, mais la police avait dispersé les manifestants en faisant usage de gaz lacrymogène.
Plus tôt dans la journée de mardi, près de 15 000 enseignants et élèves avaient quitté leurs classes et étaient descendus dans les rues de Bissau pour participer à une marche pour la paix.
Yala semble actuellement avoir adouci sa position et n’exige plus son retour à la présidence avant les nouvelles élections.
Son équipe de campagne a annoncé la tenue dimanche prochain à Bissau d’un meeting électoral auquel Yala pourrait prendre part en tant que “candidat” à la présidence.
La campagne électorale devrait démarrer officiellement le 28 mai.
Pour des raisons de procédure, Fadul, le chef de file du Parti uni social-démocrate (PUSD) n’a pas été autorisé dans un premier à se présenter aux élections du 19 juin prochain puisqu’il ne figurait pas sur la liste provisoire des 14 présidentiables publiée la semaine dernière par la Cour suprême.
Mais son nom a été ajouté à la liste définitive des 17 présidentiables publiée par la Cour suprême mercredi dernier. Sur les 21 candidats ayant déposé un dossier de candidature, trois n’ont pas été retenus et un quatrième a choisi de se retirer.
Fadul est à la tête du PUSD, le deuxième plus important parti d’opposition bissau-guinéen qui dispose de 17 sièges sur les 100 que compte l’Assemblée nationale.
Il rejoint ainsi les trois candidats qui devraient recueillir le plus grand nombre de suffrages au scrutin présidentiel : Kumba Yala, l’ancien président renversé lors du coup d’état militaire de 2003; Joao Bernardo “Nino” Vieira, l’ancien chef d’état militaire rentré d’exil du Portugal pour se présenter à l’élection et Malam Bacai Sanha, le candidat officiel du parti au pouvoir, le Parti pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC).
Yala avait fait sensation la semaine dernière en annonçant qu’il retirait l’acte de démission que l’armée lui avait fait signer sous la contrainte et exigeait qu’on le rétablisse immédiatement dans ses fonctions de président afin qu’il puisse terminer son mandat.
Mardi dernier, quelque 150 partisans de l’ancien président s’étaient rassemblés pour exiger que leur leader soit immédiatement rétabli dans ses fonctions, mais la police avait dispersé les manifestants en faisant usage de gaz lacrymogène.
Plus tôt dans la journée de mardi, près de 15 000 enseignants et élèves avaient quitté leurs classes et étaient descendus dans les rues de Bissau pour participer à une marche pour la paix.
Yala semble actuellement avoir adouci sa position et n’exige plus son retour à la présidence avant les nouvelles élections.
Son équipe de campagne a annoncé la tenue dimanche prochain à Bissau d’un meeting électoral auquel Yala pourrait prendre part en tant que “candidat” à la présidence.
La campagne électorale devrait démarrer officiellement le 28 mai.
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