Le HCR a annoncé mercredi le retrait des travailleurs humanitaires présents dans quatre camps de réfugiés à l’est du Tchad après les attaques dont ont été victimes sept travailleurs humanitaires.
« Le personnel du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), des Nations unies ainsi que le personnel des ONG se sont retirés mardi 10 mai 2005 des camps d’Iridimi, Touloum, Mile et Kounoungou », a déclaré le HCR dans un communiqué mercredi.
Ces camps abritent 193 000 réfugiés soudanais ayant fui le conflit qui fait rage dans la province soudanaise du Darfour depuis deux ans.
« A Iridimi, un groupe de manifestants armés de bâtons et de cailloux ont blessé cinq travailleurs du HCR et deux représentants d’ONG », a déclaré le HCR.
Trois réfugiés ont également été blessés dans le camp d’Iridimi, situé à 200 km au nord est d’Abéché, et évacués vers Iriba et N’djamena.
Le communiqué a précisé que les réfugiés d’Iridimi et de Touloum avaient refusé de participer lundi et mardi à la campagne d’enregistrement des réfugiés mise en place par le HCR.
Dans les camps de Mile et Konoungou, les réfugiés se sont également érigés contre la nouvelle méthode de distribution alimentaire basée sur la vérification du nombre de personnes, et ont provoqué le retrait du HCR et de ses partenaires, a indiqué le communiqué.
L’exercice de vérification du nombre de réfugiés entamé par le HCR au mois de mars a déjà permis de ramener les estimations officielles du nombre de réfugiés de 212 000 à 193 000.
Des incidents similaires avaient eu lieu dans les camps surpeuplés de Breidjing et Farchana au mois de juillet dernier, et avaient amené les organisations humanitaires à se retirer des deux camps pendant près d’une semaine. De nouveaux incidents s’étaient produits à Breidjing au mois de novembre.
« Le personnel du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), des Nations unies ainsi que le personnel des ONG se sont retirés mardi 10 mai 2005 des camps d’Iridimi, Touloum, Mile et Kounoungou », a déclaré le HCR dans un communiqué mercredi.
Ces camps abritent 193 000 réfugiés soudanais ayant fui le conflit qui fait rage dans la province soudanaise du Darfour depuis deux ans.
« A Iridimi, un groupe de manifestants armés de bâtons et de cailloux ont blessé cinq travailleurs du HCR et deux représentants d’ONG », a déclaré le HCR.
Trois réfugiés ont également été blessés dans le camp d’Iridimi, situé à 200 km au nord est d’Abéché, et évacués vers Iriba et N’djamena.
Le communiqué a précisé que les réfugiés d’Iridimi et de Touloum avaient refusé de participer lundi et mardi à la campagne d’enregistrement des réfugiés mise en place par le HCR.
Dans les camps de Mile et Konoungou, les réfugiés se sont également érigés contre la nouvelle méthode de distribution alimentaire basée sur la vérification du nombre de personnes, et ont provoqué le retrait du HCR et de ses partenaires, a indiqué le communiqué.
L’exercice de vérification du nombre de réfugiés entamé par le HCR au mois de mars a déjà permis de ramener les estimations officielles du nombre de réfugiés de 212 000 à 193 000.
Des incidents similaires avaient eu lieu dans les camps surpeuplés de Breidjing et Farchana au mois de juillet dernier, et avaient amené les organisations humanitaires à se retirer des deux camps pendant près d’une semaine. De nouveaux incidents s’étaient produits à Breidjing au mois de novembre.
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