Le nombre de cas de choléra enregistré au Sénégal est en baisse constante en dépit de l'organisation récente d’un pèlerinage religieux, d’après les autorités sanitaires.
D’après un représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les autorités sénégalaises, qui craignaient une nouvelle explosion du choléra dans le pays au retour du rassemblement religieux de Tivaouane, ont enregistré 752 nouveaux cas de choléra la semaine dernière, contre 1 187 entre le 11 et le 17 avril.
“Au sortir de la semaine du 18 au 24 avril, on constate avec bonheur que la situation devient stationnaire et s’infléchit même », a déclaré à IRIN lundi le Dr Malang Coly, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
« On s’attendait à ce que, suite au rassemblement commémorant la naissance du prophète, il y ait une flambée », a-t-il précisé.
Avec la tenue, la semaine dernière, des célébrations marquant la naissance du prophète Mahomed à Tivaouane, localité à 100 km de Dakar, les autorités sanitaires avaient multiplié les mesures préventives pour éviter la propagation de l’épidémie qui sévit depuis le mois de janvier.
« Depuis trois jours il n’y a eu aucun cas de choléra dans toute la region [de Thiès]; à Tivouane et environs, où il y a eu le maouloud, aucun cas n’a été signalé depuis plus de vingt jours», a déclaré à IRIN Idrissa Talla, médecin chef de la région de Thiès.
En comparaison, les autorités sanitaires sénégalaises avaient recensé 3400 nouveaux cas de choléra dans la semaine du 28 mars au 3 avril. C'est le 29 mars que plus d’un million de fidèles avaient afflué vers la ville sainte musulmane de Touba, à l’occasion d’un grand pèlerinage annuel dans le pays où 95 pour cent de la population est musulmane.
Les jours suivants, les cas de choléra avaient alors explosé dans la localité de Diourbel, et l'épidémie s’était propagée au reste du pays sahélien. Quelques cas avaient même été signalés en Gambie voisine.
Pour Coly de l’OMS, l’absence de nouveaux cas de choléra résulte des actions de sensibilisation menées par les autorités, de la mobilisation de volontaires et des forces armées. En outre, le système d’abduction d’eau de Tivaouane est bien meilleur que celui de Touba, a-t-il remarqué.
Malgré la résurgence du choléra dans le pays après une décennie d’accalmie, l’optimisme est également de mise dans le district de Dakar, où les cas enregistrés diminuent régulièrement.
« On constate une baisse constante des cas de choléra. Sur la journée d’hier, nous avons enregistré sept cas de choléra et aucun décès », a déclaré à IRIN lundi Sidi Fall, médecin-chef du district de Dakar.
« L’optimisme est de rigueur », a-t-il ajouté. « Mais le véritable contrôle se mesurera en terme de changement de comportement des populations à long terme ».
Le choléra, une maladie bactérienne qui se transmet par voie digestive, est présent en Afrique de l'Ouest depuis 1970. Il est endémique dans les pays de la région, notamment en Sierra Leone, au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire.
D’après un représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les autorités sénégalaises, qui craignaient une nouvelle explosion du choléra dans le pays au retour du rassemblement religieux de Tivaouane, ont enregistré 752 nouveaux cas de choléra la semaine dernière, contre 1 187 entre le 11 et le 17 avril.
“Au sortir de la semaine du 18 au 24 avril, on constate avec bonheur que la situation devient stationnaire et s’infléchit même », a déclaré à IRIN lundi le Dr Malang Coly, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
« On s’attendait à ce que, suite au rassemblement commémorant la naissance du prophète, il y ait une flambée », a-t-il précisé.
Avec la tenue, la semaine dernière, des célébrations marquant la naissance du prophète Mahomed à Tivaouane, localité à 100 km de Dakar, les autorités sanitaires avaient multiplié les mesures préventives pour éviter la propagation de l’épidémie qui sévit depuis le mois de janvier.
« Depuis trois jours il n’y a eu aucun cas de choléra dans toute la region [de Thiès]; à Tivouane et environs, où il y a eu le maouloud, aucun cas n’a été signalé depuis plus de vingt jours», a déclaré à IRIN Idrissa Talla, médecin chef de la région de Thiès.
En comparaison, les autorités sanitaires sénégalaises avaient recensé 3400 nouveaux cas de choléra dans la semaine du 28 mars au 3 avril. C'est le 29 mars que plus d’un million de fidèles avaient afflué vers la ville sainte musulmane de Touba, à l’occasion d’un grand pèlerinage annuel dans le pays où 95 pour cent de la population est musulmane.
Les jours suivants, les cas de choléra avaient alors explosé dans la localité de Diourbel, et l'épidémie s’était propagée au reste du pays sahélien. Quelques cas avaient même été signalés en Gambie voisine.
Pour Coly de l’OMS, l’absence de nouveaux cas de choléra résulte des actions de sensibilisation menées par les autorités, de la mobilisation de volontaires et des forces armées. En outre, le système d’abduction d’eau de Tivaouane est bien meilleur que celui de Touba, a-t-il remarqué.
Malgré la résurgence du choléra dans le pays après une décennie d’accalmie, l’optimisme est également de mise dans le district de Dakar, où les cas enregistrés diminuent régulièrement.
« On constate une baisse constante des cas de choléra. Sur la journée d’hier, nous avons enregistré sept cas de choléra et aucun décès », a déclaré à IRIN lundi Sidi Fall, médecin-chef du district de Dakar.
« L’optimisme est de rigueur », a-t-il ajouté. « Mais le véritable contrôle se mesurera en terme de changement de comportement des populations à long terme ».
Le choléra, une maladie bactérienne qui se transmet par voie digestive, est présent en Afrique de l'Ouest depuis 1970. Il est endémique dans les pays de la région, notamment en Sierra Leone, au Burkina Faso et en Côte d'Ivoire.
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