Ces prévisions ont été rendues publiques ce week-end lors de l’ouverture officielle de la saison de commercialisation des noix de cajou.
Principales ressources d’exportation de cette ancienne colonie portugaise de l’Afrique de l’ouest, les noix de cajou sont aussi l’unique source de revenu de ses paysans.
Les autorités bissau-guinéennes avaient craint que les essaims de criquets arrivés en décembre et janvier derniers du Sénégal voisin ne détruisent les plantations de noix de cajou qui étaient en fleur à ce moment-là.
Fixant le prix minimum des noix de cajou brutes à 250 FCFA (50 cents) le kilo, les autorités ont rappelé que toutes les noix vendues devaient être payées au comptant.
L’année dernière, de nombreux paysans ont troqué leur production de noix de cajou contre des sacs de riz proposés par des commerçants sénégalais.
Ainsi, seuls 93 000 tonnes de noix de cajou ont été exportées par la Guinée Bissau, ce qui a permis une entrée de devises de 65 millions de dollars.
Selon le ministre du Commerce, les 7 000 tonnes supplémentaires troquées contre du riz ont été exportées via le Sénégal.
La plupart des noix de cajou brutes produites en Guinée-Bissau sont vendues à l’Inde qui les traite avant de les réexporter. Selon l’ancien ministre du Commerce, Issufo Sanha, le pays pourrait gagner 20 millions de dollars supplémentaires chaque année, s’il disposait de sa propre usine de traitement.
Le gouvernement a annoncé son intention d’utiliser les résidus desséchés des pommes de cajou pour produire de l’électricité dans une série de petites centrales thermiques qui seront installées à travers le pays. La première centrale sera construite cette année à Bolama, une île à 40 km au sud de la capitale Bissau.
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